Sorcière

Gi

Merci Norma pour ce beau poème; les sorcières du monde entier m'émeuvent, celles de Catémaco surtout!



La Dame verte

Aux yeux de qui sait voir
La sylve émane de tout mon corps
Où que je sois, où que je règne
Aussi loin que je me souvienne
Il semble que j'exhale le parfum des Bois
La forêt m'environne
On m'entoure on s'étonne
On la quête au bout de mes doigts
En volutes en spirales en images
Elle transparaît de mes yeux
Émane de tout mon être
Comme une bouffée de Sauvage
On me traite de créature
On m'identifie à la nature
On vient rôder dans mon sillage
Boire une goulée de ce breuvage
Certains réclament des histoires
Pour réveiller la mémoire
Certains veulent me brûler
D'autres me couronner
Selon qu'ils me jugent maudites
Ou me perçoivent bénie
Fille de sorcellerie
Ou bien soeur d'Harmonie
Sorcière ou magicienne
Vaurienne ou souveraine
Marquée de l'irréflagrable sceau
De la Forêt profonde et du Vent Sauvage
C'est la marque de l'intégralité
Le bain de Jouvence et de vérité
Que tout homme quête ou fuit
Selon qu'il ait consommé la rupture
Ou enfourché sa vraie nature

Marie Desbois

Il neige ce matin...

Cristina Favorido, merveilleuse artiste!

Il neige! C'est dur ça! Après la mer qui a laissé une pointe de nostalgie dans mes pensées, pensées  de lumières blanches et bleues si facilement ravivées !!! voilà que s'y ajoute un désir féroce  du printemps.

Ah! que la neige a neigé... disait le poète Nelligan. Moi, j'ajoute: ça suffit, maintenant!

Nana de Tunisie a écrit: Vite, venez voir nos pêchers, ils sont en fleurs!

Dominicke

Chaque saison est porteuse d'un grand plaisir. Mon fils s'amène tout seul, sans enfants ni femme et pendant quelques heures, il n'est là que pour  mon bonheur.

Dominicke

D'une saison à l'autre, sur des petits bouts de papier, j'écris tout ce qui ne va pas, tout ce que je ne suis pas capable de réparer, tous les petits moments d'enfer avec le vidéo, l'ordi, l'imprimante, la corde à linge à retendre, le tableau si lourd à tasser un peu etc... Et il arrive avec ce sourire si aisément imprégné de tendresse et moi je jubile tranquillement. Je lui fais des crêpes croustillantes et nous jasons. Cette fois-ci il voulait que nous parlions des Arabes, de leur religion, de la  violence des extrémistes, etc...

C'est bon tout ça! Une mère et un fils de bonne humeur. Une mère et un fils qui s'aiment, ça vaut plus que l'or des Incas!

Salut papa!

Il y a 44 ans, mon père nous quittait. Ses souffrances étaient indicibles. Dans un déni inconscient nous espérions avec une innocence aimante qu'il guérirait. Nous avons toutes et tous mis beaucoup de temps à guérir la blessure de sa disparition.

Parfois des montées  de nostalgie m'envahissent, j'aurais tellement aimé qu'il connaisse mes dix petits-enfants mais c'est surtout la qualité tendre de sa présence qui me manque "Ma grande Gi!" qu'il me disait affectueusement.

Je comprends pourquoi il est si difficile d'être athée, la perspective que les  âmes se retrouvent est tellement réconfortante...

Je pense encore à toi, papa, donc tu es toujours vivant! SALUT!

Halal: l'égorgement rituel des bêtes

Une histoire pour démontrer comment la souffrance inutile des bêtes à l'abattoir, nous fait mal au coeur. Comment peut-on supporter l' esprit sacrificiel des bêtes qui nous donne leur chair à manger, et les laisser souffrir sans atténuer leurs souffrances?  Ces bêtes sont des mammifères tout comme nous, et leur sensibilité à la souffrance, la même.  Le cri de souffrance des bêtes monte  et l'égrégore de ces souffrances rejaillit sur l'humanité entière. À quand une loi interdisant cette ignominie?

Un musulman doit se faire opérer de l'apendicite. On l'emmène dans la salle d'opération et il voit le chirurgien qui vient vers lui avec un bistouri.

-"Eh docteur! Je ne suis pas encore endormi !!!

-"Je sais", dit le chirurgien "mais aujourd'hui j'opère halal!"

Merci Fabienne pour l'histoire

Lou-Hélène, ma fille-amie

Deux anges

 C'est la fête autour de Lou-Héllène, sa joie nous rend heureux

Ma fille Marie-Héllène et ma fille-amie, Lou-Hélène

Une célébration d'amour pour un anniversaire heureux

Francesco et Domingo

François d'Assise

"François mène une vie de radicale pauvreté et de chasteté qui est en contradiction flagrante avec les moeurs corrompues du clergé de son temps; il s'identifie au Christ au point de recevoir les stigmates de la passion, les marques de crucifixion aux mains et aux pieds, ce qui n'était jamais arrivé en mille deux cents ans de christianisme; il parle aux animaux et fait l'éloge de la nature alors que l'Église ne s'intéresse qu'à l'être humain, etc...

Mais en 1210, alors que François se rend à Rome convoqué par  le pape Innocent III, ce dernier fait un rêve dans lequel il voit l'Église, symbolisée par la basilique Saint-Jean de Latran, s'écrouler et la figure de ce petit moine italien la sauver, au dernier moment. Il soutiendra donc la réforme franciscaine qui aura peut-être en effet, sauvé l'Église d'un effondrement sous le poids de sa puissance temporelle et financière". Frédéric Lenoir

Dominique de Guzmàn (1170-1221)

Dominique de Guzmàn était là quand François a été reçu par le pape. L'un devient fondateur des Franciscains et l'autre, des Dominicains. J'ai toujours été impressionnée par le fait  que certaines époques puissent offrir  au monde des génies d'égale valeur changeant radicalement les moeurs, les arts, les philosophies, la religion. Je pense à Socrate et Platon, à Michel-Ange et Léonard de Vinci, à François et Dominique.

L'Histoire réhabilite Dominique. Il ne fut pas le premier inquisiteur nommé par le pape. Il meurt en 1221, après une longue maladie, un an avant que l'Ordre fondé par Dominique ne soit impliqué dans l'Inquisition, Jules Michelet en fait le "terrible fondateur" de l'Inquisition et  les Dominicains eux-mêmes, au Moyen Âge, ont accrédité cette légende. J'y ai cru aussi et j'en fus blessée spirituellement. J'aimais les Cathares et je détestais la torture et les bûchers. Mais Dominique tenta désespérément et vainement de les convertir. Son Ordre devient un ordre prêcheur, et les Dominicains (pas tous), des inquisiteurs. Huit cents ans plus tard je pense encore: "Honte à eux!"