jeudi 20 octobre 2016

Visualisation pour soulager la douleur d'un nerf sciatique compressé


La visualisation thérapeutique pourrait bien s'avérer l'une des interventions médicales les plus puissantes qui soient. La visualisation pourrait nous permettre d'activer à l'intérieur de notre corps des voies thérapeutiques insoupçonnées. L'esprit peut constituer le facteur principal d'une guérison.


Pour symboliser la douleur sciatique, imaginez que le nerf sciatique est écrasé sous un rocher. Donnez au nerf la forme de votre choix (exemple: une corde tendue).

À présent, imaginez que vous faites rouler le rocher sur le côté et que vous libérez le nerf. Voyez la tension diminuer dans le nerf au fur et à mesure qu'il retrouve sa position normale.

Imaginez que le nerf sciatique est étiré vers la droite ou vers la gauche (loin de la place où il se trouve normalement) et qu'il est enroulé autour d'un os ou d'un muscle, comme une corde qui serait enroulée fermement autour d'un arbre ou d'un rocher.

À présent, imaginez que vous détacher délicatement le nerf de l'os ou du muscle et que vous l'aidez à reprendre doucement sa place. Tandis que vous le tenez dans vos mains pour le remettre à sa place, sentez-le se détendre.

N'oubliez pas de dire MERCI à votre corps de collaborer aussi bien et à votre esprit de manifester sa puissance. La gratitude est importante dans un processus de guérison

Extrait du livre  Guérir grâce au pouvoir de l'esprit , David R. Hamilton, Ph.D

jeudi 21 juillet 2016

Fanny Britt commémore la mort de son frère


Depuis un sous-sol de la tour brune de Radio-Canada, Fanny Britt commémore la mort de son frère en égrenant dans le micro de Plus on est de fous plus on lit, les phrases vertigineusement éprouvantes parce que lumineuses.

«La douleur de perdre ceux qu'on aime, c'est terrible. Au début, c'est tellement aigu qu'on a les poumons tout comprimés, comme capitonnés des assauts répétés de la perte, quand jour après jour le réveil nous rappelle que c'est arrivé pour vrai, que c'était pas un mauvais rêve.  Mais ce qu'on sait pas (...) c'est que ces assauts-là, ce sont aussi nos seuls contacts avec les disparus et, qu'au fil du temps, ils prennent une autre teinte, toujours douloureuse, mais également, je dirais, un peu exquise».

C'est ce que racontait de sa voix douce, l'écrivaine,  à une Marie-Louise Arsenault vraisemblablement remuée (tout comme nous).

Texte de Dominic Tardif publié dans Le Devoir

Je suis émue aux larmes, le coeur espérant que vienne cette nostalgie exquise.

mercredi 6 juillet 2016

La mort, un autre mur de Planck?


De cette mort, nous, les vivants, nous ne savons rien. Nous n'avons jamais rien su. Nous ne saurons jamais rien. On dirait qu'un autre mur de Planck, plus infranchissable que le premier, et plus paradoxal, nous en interdit, non pas l'accès, mais la connaissance. La mort ne se laisse pas penser. La condition humaine se résume peut-être, à cette constatation : notre seule certitude, nous ne pouvons rien en dire.

Par une sorte de miracle évident, chacun de nous pense et agit comme s'il n'allait jamais mourir.

Tout être vivant signe, en naissant, un pacte tacite avec la mort.Vivre c'est mourir. Et mourir est une chance : ne peuvent être appelés à mourir que ceux qui ont vécu. Nous sommes des morts en sursis. Et de cette mort nous n'en savons rien. Nous ne pouvons rien en dire.

mardi 5 juillet 2016

Derrière le mur de Planck, qui a-t-il?



Si le big  bang a créé le temps et l'espace, le mot "avant" n'a plus de sens au delà du mur de Planck - puisque de ce côté-là du mur le temps n'existe pas encore. Il n'y a rien. Mais il est difficile de croire qu'il n'y a rien, que notre tout a surgi de rien. Mais de l'autre côté du mur de Planck, il y a peut-être une réalité que nous ne pouvons pas imaginer. Nous ne pouvons rien savoir de ce qui n'existe peut-être même pas. Nos sens n'y ont pas accès. L'intelligence des humains ne peut pas le concevoir.

C'est cette nuit obscure que les hommes appelle Dieu.

Et l'idée que les hommes se font de Dieu a fait couler beaucoup d'encre.

Il n'y a que deux questions et peut-être sont-elles sans réponse:
- Dieu existe-t-il?
- Qu'y a t-il après la mort?

Einstein: "La plus belle expérience que nous puissions faire est celle du mystère"

Jean d'Ormesson  "Si je croyais à quelque chose, ce serait plutôt à Dieu - s'il existe. Existe-t-il? Je n'en sais rien. J'aimerais y croire. Souvent, j'en doute. Je doute de Dieu parce que j'y crois. Je crois à Dieu parce que j'en doute. Je doute en Dieu.

Je lis  Quelle chose étrange à la fin que le monde de Jean d'Ormesson.

dimanche 5 juin 2016

Le Mur de Plank


Le mur de Planck indique le moment, où juste après l'explosion originelle, où notre physique perd pied, ou les limites de nos connaissances sont atteintes. Les trois premières secondes de l'univers sont décisives. Et l'extrême début de la première seconde nous reste inaccessible. Le temps de Planck est inimaginable à l'instant du big bang. Ce qui deviendra notre immense univers est alors dix millions de milliards de fois plus petit qu'un atome. Son énergie est inimaginablement grande. Et le temps de Planck, qui dresse son mur devant notre science, est inimaginablement court, o,ooo seconde après l'explosion primordiale.

C'est là au coeur de cette particularité où s'arrêtent les lois dont nous nous servons chaque jour dans notre exploration de la nature.

Pour le moment au moins, rien à faire: la relativité générale et sa gravité qui règnent sur l'infiniment grand refusent avec obstination de s'unir à l'infiniment petit. Einstein a travaillé à son rêve de les unifier avec acharnement et en vain, dans les quatre-vingt dernières années de sa vie.

Le mystère le plus profond continue à planer autour du mur de Planck. Derrière l'inimaginable rôde l'inconcevable.

Je lis C'est une chose étrange à la fin que le monde de Jean d'Ormesson 




Heisenberg et le principe d'incertitude


Werner Heisenburg

Un quart de siècle après les découvertes des quantas par Max Planck, les découvertes s'enchaînent les unes aux autres. Heisenburg formule son célèbre "principe d'incertitude". Pour calculer la vitesse d'une particule il faut l'éclairer par un quantum de lumière. Le quantum de lumière perturbe la particule, modifie sa vitesse et sa situation devient imprévisible et empêche leur mesure simultanée et précise quelle que soit la perfection de l'instrument utilisé. La réalité est transformée du fait même d'être regardée. Le principe d'incertitude est une propriété fondamentale et inéluctable du monde.

Ce principe où se retrouve le thème cher à Einstein : l'influence de l'observateur sur le phénomène observé, principe qui a bouleversé l'idée que nous nous faisons du monde autour de nous. Il marque la fin du rêve d'élaborer une théorie de la science et un modèle de l'univers rigoureusement déterminé. Même aujourd'hui ce bouleversement fait l'objet d'intenses polémiques. Il est permis d'imaginer qu'un être surnaturel, pourrait observer l'univers sans le perturber. Le flou quantique introduit un élément d'imprévision et de hasard dans la science de l'univers.

Einstein s'opposa fermement à la mécanique quantique. Il n'a jamais admis que l'univers soit gouverné par le hasard et l'indétermination. Le 4 décembre 1936, Einstein écrit au phycisien Max Born une lettre des plus célèbres de l'histoire du monde: «Je suis persuadé que le Vieux ne joue pas aux dés."

À la fin des années soixante du siècle écoulé, une inscription était apparue sur les murs d'une grande université américaine.

Dieu est mort
signé
Nietzshe

Une main humaine, je crois, avait effacé le blasphème et écrit à la place:

Nietzshe est mort
signé
Dieu

samedi 7 mai 2016

Max Planck, Niels Bohr et les quantas



Le physicien Max Planck, l'un des fondateurs de la mécanique quantique. Prix Nobel de physique  1918

Le physicien Max Plante fait à Berlin une découverte la plus importante sans doute depuis Newton: l'énergie de la lumière et des autres rayonnements n'est pas émise ou absorbée de façon continue, mais d'une façon discontinue, que les physicien appellent discrète et sous forme  de petits paquets appelés quanta par Max Planck.

Coup sur coup, Niels Bohr à Copenhague, l'Allemand Werner Heisenberg et l'Autrichien Schrödinger développent indépendamment l'un de l'autre une théorie des quanta dans cet infiniment petit qui semble  étrangement refléter l'infiniment grand.



Niels Bohr, prix Nobel de physique 1922 et Médaille Max-Planck 1933


Bohr découvre - c'est le principe dit de «complémentarité» - que les électrons sont à la fois une particule et une onde, et qu'ils tournent autour d'un noyau en suivant une trajectoire à la façon de la Lune qui tourne autour de la Terre et de la Terre qui tourne autour du soleil. Un ballet cosmique minuscule se déroule très bas au fond des choses. Mais dans l'infiniment petit, une surprise nous attend....



Einstein et Bohr en 1030