Gi à l'oeuvre
Et voilà que je recommence à peindre. Un peintre français, Frank Chatel, nous donne des cours à Ste-Julie, chez Fabienne. Nous sommes un petit groupe de bonne humeur, avec nos chevalets, nos pinceaux et nous peignons. J'ai commencé mon travail avec deux toiles représentant chacune un visage de femme. Et j'aime ça!
J'habite alors, un espace intérieur intensément fragile mais captivant, où presque plus rien n'existe, si ce n'est la connivence entre la toile et les couleurs. Il y a un étrange appel venant de la toile et qui revendique des audaces, des jeux de couleurs, des harmonies, des effets saugrenus, souvent bien au-delà de ma propre volonté. Le prof nous le répète, il n'y a pas d'erreur... qu'une démarche évolutive qui mène à une possible perfection.
Parfois, de brefs découragements me sortent de ma bulle, mais je persévère. Maintenant, voilà que j'entends un appel subtil mais drôlement exigeant, une petite voix importune qui me sollicite constamment à reprendre mes pinceaux, comme s'il y avait une urgence, le feu quelque part. Fatiguant ça!!!! Après seulement deux cours!!!
Je suis allée à la grande vente annuelle de la Bibliothèque et j'ai acheté une grosse pile de revues sur les Arts. Je m'en délecte. J'ai un regard différent. J'observe avec un troisième oeil, on dirait.
Fabienne m'a inscrite à un site américain de tableaux d'amateurs. J'ai eu la surprise de voir mes deux visages de femme dans ce catalogue. Superbe feeling vécu avec une absence totale de prétention!
Pour un petit coup d'oeil furtif, voici l'adresse:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire