vendredi 23 septembre 2011

Un bijou!


My life is blue


Trois fées magnifiques! de Christina Favorido. Un enchantement!

jeudi 22 septembre 2011

Hiroshima et Nagasaki


Harry Truman, président des USA de 1945 À 1953

Je lis: La bombe de l'Américain Howard Zinn. En sous-titre: De l'inutilité des bombardements aériens. Et je suis dans le constat douloureux de la cruauté de l'humain dans un contexte de guerre. Hiroshima et Nagasaki, ça me fait pleurer et ça me déchire.

En quelques instants, la bombe larguée sur Hiroshima, le 6 août 1945, a littéralement réduit en cendres la chair et les os de 140 000 hommes, femmes et enfants. Trois jours plus tard, à Nagasaki, une seconde bombe tuait 70 000 personnes sur le coup. Pendant les cinq années subséquentes, environ 130 000 habitants sont morts des suites de leur contamination par les radiations. Ces statistiques ne tiennent pas compte des innombrables survivants mutilés, intoxiqués, défigurés, aveugles.

Les attaques contre ces deux villes n'avaient rien d'une opération de combat au sens habituel du terme. Elles n'avaient pas non plus pour objectif premier la destruction de cibles militaires. Oppenheimer, directeur scientifique de l'équipe d'experts et chargé de concevoir la bombe avouera que l'équipe ignorait tout de la situation militaire au Japon. Ces villes avaient été choisies en raison de leur densité de population. Ces attaques avaient été conçues comme un étalage, une démonstration de force. L'amiral et chef d'état-major, William D. Leary, a manifesté sa dissidence: Le recours à cette arme barbare n'a été d'aucune utilité pratique dans notre guerre contre le Japon, les Japonais étaient déjà vaincus, prêts à capituler.

Le président américain Truman, dans ses journaux personnels secrets, faisait état d'un message intercepté par les services de renseignements américains où l'empereur jap demandait la paix. Des documents secrets, révélés en août 1994 établissent que Truman avait été personnellement mis au courant des initiatives de paix des Japonais, trois mois avant Hiroshima. Tout indiquait que les Japonais étaient sur le point de capituler à la condition unique qu'on maintienne le titre sacré de l'empereur.

Sitôt informé du bombardement, le président Truman s'est exclamé: C'est le plus grand jour de l'histoire!

Ce "grand jour" s'est avéré dans les faits l'une des pires atrocités de l'histoire. Histoire de notre "civilisation" moderne.

lundi 12 septembre 2011

Anniversaire de Guy





Pour son anniversaire, Guy décide de réaliser un grand désir qu'il chérit depuis longtemps et il s'offre un superbe cadeau de fête: un spa!

Ses enfants sont contents, ils connaissaient bien le vieux rêve de leur papa. Toute la famille s'amène. Ils s'affairent, ils détourbent, étalent les poches de sable, transportent des dalles en béton, ils installent des rideaux moustiquaires et des rideaux de toile et ils montent un gazebo, c'est ça, le cadeau de fête pour le papa. Et c'est magnifique!

Le patriarche les regardent, ému, il aurait bien voulu donner un coup de main mais il se console: il ressent toute la tendresse de sa famille pour lui, le père.



Dix jours plus tard, une ambulance transporte Guy à l'hôpital, des douleurs extrêmes lui labourent la jambe. Il y restera 5 jours et aucun diagnostic véritable ne sera donné. C'est un dossier encore ouvert.

Il est de retour à la maison. C'est bon! Et le spa accueille "ses bons vieux os". Béatement immergé dans l'eau chaude, il oublie ses bobos et même ... la dette de la Grèce.


Un repos de qualité...

mercredi 7 septembre 2011

Pour l'amour de Dieu


Chère Micheline Lanctôt, quel film émouvant!

Je me suis levée après la dernière note de musique. Toute la musique du film était d'Henriette Major, magnifique musique! Le film m'a ramenée sur les bancs de l'école où les soeurs nous enseignaient, nous vivions une grande promiscuité avec ces femmes. Pour la première fois, j'ai mis des mots sur un énorme sentiment d'amour que j'ai eu pour une religieuse qui m'enseignait et qui m'aimait aussi. Micheline Lanctot parle d'un coup de foudre qu'elle a vécu dans son adolescence et ses mots et les images de son film m'ont révélé avec netteté une réalité semblable occultée depuis bien longtemps. Avec la petite Léonie, j'ai revécu aussi, la palpitante période mystique de mon adolescence.

Le film n'est pas une charge contre le cléricalisme borné du temps, c'est un film de respect et d'amour envers ces âges que nous avons vécus et envers ces hommes et ces femmes en communauté piégés par l'exigence de voeux perpétuels. Comme si Dieu exigeait des humains un tel tribut de souffrances et de déchirements pour pouvoir être un Dieu consolateur! Une histoire d'amour pathétique, poignante avec son lot de souffrances à première vue, inutiles.

Récemment, en faisant des recherches sur le père Henri Nouwen pour mon bloque, j'ai lu ce que le biographe officiel a écrit sur la dépression du père Nouwen causée en partie par son sacerdoce, son voeu de chasteté, son homosexualité, la solitude et la nostalgie de l'intimité qu'il avait déjà connue. Il n'existe aucune preuve que Nouwen ait brisé son engagement au célibat mais l'énorme tension émotionnelle, spirituelle et physique peut avoir contribué à sa mort prématurée. Ce film de Lanctot parle de cette sorte de tragédie.

La présence de Geneviève Bujold à la fin du film m'a causé une vraie joie. Son visage vieilli est beau et son authenticité illumine le film d'une aura quasi spirituelle.

Micheline Lanctot: "Ce sont les dogmes religieux que je rejette. Les religieuses étaient des féministes avant la lettre, elles préparaient les femmes pour l'université". François Lévesque écrit:" Son film est un plaidoyer implicite en faveur de l'union au sein du sacerdoce". Puisse l'Église entendre!

La rentrée scolaire


Le premier jour d'école... l'expérience qui change une vie!


Et la maman qui les regarde partir, le coeur gros... (William et son papa)


Alice et Rosalie: l'école est un formidable milieu de vie pour elles!


Marie-Héllène et Dominicke, deux enfants fous...


... faisant leurs devoirs. Quels contagieux fous-rires!(1978)

mardi 6 septembre 2011

Dominicke et ses "chums"


Dominicke, un homme en puissance et en aisance...



C'est la fête à Fontainebleau... musique, maïs, hot dog et jeux gonflables pour les enfants....

Belle complicité entre Pierre le rockeur et Dominicke le guitariste heureux

"Le Penseur" du groupe, le maître d'oeuvre...

dimanche 4 septembre 2011

Youssef Seddik


Youssef Seddik, philosophe tunisien


Je lis: Youssef Seddik, L'arrivant du soir. Cet islam de lumière qui peine à devenir...

"Je pense à ces temps oubliés où l'islam se vivait sans les contraintes d'une juridiction et d'une rigueur rituelle qui en recouvre le message initial. Pendant trois ou quatre siècles après l'avènement de l'islam, califes et poètes, imams et femmes poètes pouvaient se retrouver dans les mêmes espaces, se plaire et se congratuler, s'interroger et se répondre, éclater de rire ensemble ou s'invectiver sans se soucier de quelque inquisiteur présent ou invisible, jugeant leurs comportements.

L'indolente Wallada (morte en 1091) de l'Andalousie du Xe siècle, avait fait broder sur tout le devant de sa toge, des manches jusqu'aux courbures des seins:

"C'est moi - par Dieu j'en jure -, la plus digne des cimes,
comme il me sied, je déambule et comme il me plaît, je vogue.
Un fol épris de moi peut des lèvres m'effleurer la joue.
Mais mon baiser, je l'offre à tel qui ose le désir".

Le salon littéraire de la princesse était très couru, le propre père de Wallada le fréquentait; de même des théosophes, coranologues, rabbins et géographes, diplomates et agronomes..."

Cela dura plus d'un siècle.

Ce texte d'introduction m'émeut profondément. Ce que c'est bon de lire ces lignes! Aujourd'hui, des femmes se font agresser à l'acide pour une cheville découverte. Quel désastreuse évolution! Toutes les souffrances faites aux femmes arabes rejoignent le coeur de toutes les femmes du monde.