Quand
il s'agit de puissance et de pouvoir, l'Église n'en est pas à un meurtre près.
Elle glisse sur les assassinats, les tortures, les brûlés vifs qu'elle a
orchestrés tout au long de son histoire.
Mais
quand il s'agit du corps de la femme, l'Église au nom du sacrosaint respect de
la vie, culpabilise, excommunie et criminalise la femme. Ça ne regarde pas
les hommes d'Église! C'est une affaire de femmes.
L'interdiction
morale de l'utilisation du condom a crée une augmentation dramatique du sida et
créé des milliers d'orphelins. Mort des parents, détresse des enfants. C'est
très grave! Cinq millions de femmes meurent chaque année dans une clandestinité
dramatique en se faisant avorter souvent dans des conditions sordides. L'Église
condamne l'avortement !!! C'est de la cruauté! Il y a une dichotomie ici, il y
a interdiction d'utiliser le condom et du même souffle, condamnation de
l'avortement !!!
La
gestion, impitoyable et quasi surhumaine de la fécondité chez la femme, est en
soi un exploit. Et ceci dès l' âge de douze ans jusqu'à cinquante-deux ans
environ. Il lui faut tenir compte du désir de l'homme, des perturbations
émotionnelles, des errances du cycle menstruel, des passages à vide, des dépressions,
de la timidité et de l'insécurité des premières relations, des viols. C'est une
gestion quotidienne particulièrement ardue.
L'avortement
est un geste sacrificiel extrêmement courageux et souvent dévastateur, toujours
culpabilisant. L'Église qui a une longue expérience dans le non respect de la
vie, croisades, Inquisition, chasse aux sorcières... étant en plus notoirement
misogyne, n'est en aucun cas légitimée de jeter l'anathème sur la décision des
femmes à poser ce geste difficile.
Mgr.
Ouellette aspire à la papauté, c'est su! Il se fabrique du capital
politico-religieux sur le dos des femmes.
Mon âme s'agite!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire