Gi Thibault, sorcière de coeur: octobre 2014

lundi 13 octobre 2014

samedi 11 octobre 2014

La fin de l'Empire romain fut marqué par des tremblements de terre qui provoquèrent de graves dommages au Colisée (442 et 508) Il continue cependant à être utilisé pour les traditionnelles chasses aux bêtes fauves. À partir de là, le Colisée fut laissé à l'abandon et fut exploité comme cimetière, puis comme forteresse et surtout après le tremblement de terre de 1349, comme carrière de pierres. Le marbre qui le revêtait presque entièrement fut réutilisé pendant la période de la Renaissance pour construire d'autres édifices. La profonde dégradation du Colisée fut stoppée par le pape Benoît XIV (1740-1758) qui, pour sauver ce qui en restait consacra le vieil amphithéâtre en la dévotion du Chemin de Croix, en dressant une croix au nom des nombreux martyrs chrétiens dévorés dans son enceinte. Aujourd'hui encore, après tant de siècles, le Colisée fait toujours l'orgueil de Rome et l'émerveillement des visiteurs.

Notre Hôtel était tout près du Colisée de Rome. Ce fut notre premier coup de coeur. Nous l'avons ceinturé de nos pas joyeux autant comme autant.

La cathédrale de Marie des Fleurs, son dôme le "Duomo" tout de marbre rose, blanc et vert.

La cathédrale et son campanile conçu par Giotto. C'est tellement beau! Nous les avons contemplés avec des yeux d'amour et grande émotion. J'ai presque vu un petit pleur dans les yeux de Marie-Héllène. Quant à sa mère, c'était... tout le temps!!!

"Cinque Terre", les Cinq Terres avec leurs petites maisons posées comme des papillons sur les falaises. En croisière, nous avons vu les cinq petits villages et même logé dans l'un d'eux. Je garde des souvenirs précieux et incroyablement réjouissants de ce séjour. Nos rires fous me résonnent encore aux oreilles.

Après, ce fut Venise "La Belle" inoubliable. et... le retour. Je suis pleine de reconnaissance pour mes amis de voyage. Je crois que je les aime encore plus!

Presque un pas de danse sur les pavés de la Place Saint-Marc. Plus tôt dans la journée, en sortant de la basilique, une pluie avait fait déborder la Méditerranée et nous nous sommes retrouvés dans l'eau jusqu'aux chevilles. Nous pataugions dans l'eau froide avec la spontanéité d'enfants joyeux. La belle Venise est en danger d'immersion, elle s'enlise et cela nous rendait triste. J'aime penser que la grâce de Marie-Héllène, esquissant ce pas de danse dans une Venise encore palpitante de beauté... nous parle d'espérance pour sa sauvegarde.

Venise! Une grande beauté!

Une arrivée... un départ. Nous repartons avec une sensation de plénitude et un dégagement de nos vieilles tensions. Je suis heureuse! Merci la Vie! Infiniment!

vendredi 10 octobre 2014

La Basilique Saint-Marc, sa lumière et mon coeur

Il n'y a pas de mots adéquats pour décrire ce haut lieu. Tout est tapissé de feuilles d'or et de peintures sublimes. La lumière est irréelle, quasi divine et elle nous transporte; il y a mouvement d'âme. C'est une expérience unique. Ce temple s'imprègne depuis des siècles d'une beauté vibrante et il a inondé mon coeur de sa lumière.

Une "Annonciation" qui m'enchante et pour cause.....

D'abord l'oeuvre est magnifique. Et elle est immense et entièrement couverte de feuilles d'or. J'étais sans voix.

L'ange Gabriel annonce à Marie qu'elle porte l'Enfant-Jésus et même si l'ange est revêtue d'une cape à carreaux, cette annonciation va changer la face du monde. A tant regarder cette oeuvre, je me suis fait un scénario plutôt iconoclaste afin de saisir ce visage de la Vierge étrangement ennuyé par cette nouvelle grandiose. Marie lisait. J'aimerais tant savoir ce qu'elle lisait... elle garde sa page avec son pouce et avec une lassitude évidente : qui va là? qui vient encore me déranger? dans une gestuelle de recul, drapée dans son manteau bleu, elle écoute l'air absent le message, toute imprégnée encore par la poésie de son beau livre. Ah! La liseuse que je suis est délicieusement ravie. J'adore!

Il n'y aucune perspective dans ce tableau, on ne la maîtrisait pas encore à cette époque. L'oeuvre a été peinte en 1333 par Simone Martini, le grand Siennois, et est exposée au Musée des Offices à Florence. Il va sans dire que je suis partie à la recherche d'un livre d'art sur cet artiste fameux.

jeudi 9 octobre 2014

Sourires d'Italie

Marie-Héllène, en autobus dans un tour de Rome. Enfant, quand l'épicier du coin la voyait, il lui disait: "Toi, t'es belle comme la Sainte Vierge!". Il le dirait encore!!!

Suzanne, mon amie, partenaire fameuse aux dés

Adorable Pietro! Il fermait la marche. M'ayant à l'oeil, il surveillait mes arrêts contemplatifs. Il n'était pas question que je me perde dans la foule souvent dense des touristes. Je me suis sentie très aimée.

Bonheur d'Italie

Branche d'olivier dans un château médiéval

Devant le Colisée

Devant le Pont des Soupirs

Venise, la magnifique! La ville qui souligne nos bonheurs et les encadre dans nos coeurs.

mercredi 8 octobre 2014

Michel-Ange, inoubliable...

Cette oeuvre est si grande qu'elle a à elle seule illuminé le monde entier (Vasari)

De toutes les statues de Florence, le "David" de Michel-Ange est la plus célèbre. Une statue devenue mythique! En 1503, les Florentins ont voté pour savoir s'il fallait laisser le "David" à l'extérieur, place de la Seigneurie, ou le mettre en lieu sûr. Ils ont choisi La Seigneurie. Ce n'est qu'en 1873 que le "David" est déménagé au Musée de l'Académie à l'abri des agressions ou catastrophes. On l'a remplacé par une copie identique.

Le tombeau de Jules II avec sa célèbre statue de Moïse fut placé en l'église Saint-Pierre aux Liens. L'oeuvre est vraiment très proche, accessible; j'ai contemplé longuement, tout près, ce superbe Moïse. Puissant personnage! Une mauvaise traduction biblique a donné le mot corne plutôt que rayon: rayons illuminant la tête de Moïse après sa rencontre avec Dieu, au buisson ardent.

Le Christ justicier du Jugement Dernier (Chapelle Sixtine). En peignant cette oeuvre grandiose, Michel-Ange tomba de son échafaudage et se blessa la jambe.