Je lis Dieu est avec nous sous certaines conditions de Stéphanie Janicot
On lit et une émotion surgit, fine, subtile, gracieuse et rare. C'est que Dieu était là entre les pages.
On trouve très peu Dieu dans la Bible. Un peu tout de même dans l'amour fou du cantique des cantiques. Auprès des Hébreux, le soir de leur sortie d'Égypte. En Salomon à qui Il donne tout: l'intelligence, la sagesse, le pouvoir et l'amour de la plus belle femme du monde. À David, il donne la repentance, c'est un bon début.
Le Dieu de Jésus s'améliore, heureusement pour nous. Si Jésus ne s'était pas dispersé en miracles inutiles, si l'on n'avait pas tenté de nous faire avaler cette indigeste salade de virginité, de divinité et de résurrection, je pense que Jésus aurait été pour moi comme un frère. C'est lui, le premier à avoir tenté de délivrer les siens c'est-à-dire les Juifs, de ce Dieu trop lointain d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Il est le premier à avoir compris que Dieu est partout, dans un geste, dans l'amour, la faiblesse, la peine, la faillite.
Dieu est potentiellement avec tout le monde, il est aussi, même si c'est injuste, avec les riches, les bien-portants. C'est dur à admettre, mais je l'ai constaté moi-même auprès de personnes de pouvoir et d'argent: Dieu était sans conteste avec eux.
C'est un livre délicieux, j'ai ri souvent en le lisant. Une conception intelligente et un peu iconoclaste de Dieu.
1 commentaire:
L'hypothèse que vous fassiez la confusion entre Satan et Dieu est assez plausible. C'est Satan qui procure le sentiment d'être en tout, et le Dieu des prophètes juifs qui semble absent le plus souvent absent.
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