En ce 150e anniversaire de la Constitution canadienne, nous avons le devoir de souligner la grande trahison du Canada envers le Québec. L'histoire a nommé cette imposture LA NUIT DES LONGS COUTEAUX.
La Souveraineté association versus le Fédéralisme renouvelé.
La colère me monte à nouveau à la gorge. J'ai envie de cracher.
"Si j'ai bien compris, vous êtes en train de me dire: à la prochaine fois!" (René Lévesque)
La peine me monte au coeur. J'ai envie de pleurer.
L'égalité en droit de la nation québécoise n'est toujours pas reconnue au Canada.
Il y a 35 ans, entrait en vigueur une Constitution canadienne qui fut rapatriée de Londres sans l'accord du Québec. Cette trahison rompait l'engagement solennel de Pierre Elliott Trudeau au référendum de 1980 et mettait fin définitivement au mythe tenace voulant que le Canada de 1867 soit un "pacte entre deux nations".
Dans les derniers jours de la campagne référendaire, Trudeau est venu dire aux Québécois "Nous mettons nos sièges en jeu pour avoir du changement". Il parlait d'un fédéralisme renouvelé. Donc, ce "non" au référendum de 1980 allait vouloir dire un "oui" aux changements espérés par les Québécois.
Le 20 mai 1980, une majorité de la population du Québec vota "non" à la question référendaire. Le Québec allait enfin obtenir justice et les moyens de se développer comme nation autonome au sein du Canada.
Le 20 mai 1980, une majorité de la population du Québec vota "non" à la question référendaire. Le Québec allait enfin obtenir justice et les moyens de se développer comme nation autonome au sein du Canada.
Or, le changement promis fut tout autre. Dès le lendemain du référendum, reniant sa promesse faite aux Québécois, Trudeau entreprit de rapatrier de Londres la Constitution canadienne en y insérant des modifications qui réduisaient les pouvoirs des provinces. Devant l'opposition du Québec et de sept autres provinces, Trudeau consulta la Cour suprême du Canada, qui statua qu'Ottawa était légalement autorisé à procéder unilatéralement, mais qu'il devait essayer de s'entendre avec un nombre "substantiel" de provinces, formule vague à souhaits. C'était nié le droit de veto sur les amendements à la Constitution que le Québec croyait avoir depuis 1867.
Le 4 novembre 1981 eut lieu cet acte inique appelé "la nuit des longs couteaux", l'une des pires trahisons de l'histoire du Canada. Lors d'une rencontre des premiers ministres convoqués par Trudeau pour établir ce "nombre substantiel", une entente fut concoctée pendant la nuit entre Ottawa et les neufs provinces anglophones, à l'insu du Québec. Par cette entente, Trudeau respectait l'exigence de la Cour suprême, obtenant en dépit de l'opposition du Québec, toute la marge de manoeuvre nécessaire à ce que certains ont appelé "un coup d'État". Le premier ministre canadien s'amena à Londres pour concrétiser sa trahison à l'égard du Québec.
La nouvelle Constitution s'applique quand même au Québec, permettant à la Cour suprême d'invalider des lois de l'Assemblée nationale même dans ses champs de compétence reconnus. En particulier, la loi 101 a subi près de 200 modifications dont les plus récentes, sur les questions des "écoles passerelles", permettent un accès accru aux écoles anglaises.
La nouvelle Constitution s'applique quand même au Québec, permettant à la Cour suprême d'invalider des lois de l'Assemblée nationale même dans ses champs de compétence reconnus. En particulier, la loi 101 a subi près de 200 modifications dont les plus récentes, sur les questions des "écoles passerelles", permettent un accès accru aux écoles anglaises.
Extrait d'un texte percutant écrit par Gilbert Paquette, professeur et président fondateur des OUI QUÉBEC.
La Souveraineté association versus le Fédéralisme renouvelé.
La colère me monte à nouveau à la gorge. J'ai envie de cracher.
"Si j'ai bien compris, vous êtes en train de me dire: à la prochaine fois!" (René Lévesque)
La peine me monte au coeur. J'ai envie de pleurer.
L'égalité en droit de la nation québécoise n'est toujours pas reconnue au Canada.