lundi 22 octobre 2007

Le simple fait de connaître cette vérité étonnante.....

«Les événements malheureux de l'enfance n'entraînent pas de problèmes à l'âge adulte. Ce qui signifie que les ouvrages de Freud et de ses partisans ne sont pas valables. Bon nombres de gens sont indûment aigris par leur passé et indûment passifs face à leur avenir, croyant que les événements survenus dans leur vie les ont emprisonnés. Cette attitude constitue la trame philosophique qui sous-tend la VICTIMOLOGIE qui fait rage en Amérique et qui menace d'émousser le sens de la responsabilité individuelle. Le simple fait de connaître cette vérité étonnante que les circonstances du passé n'exercent que peu ou pas d'influence sur la vie adulte est libérateur. Les événements de l'enfance sont surévalués, l'histoire passée est surestimée. Les principaux traumatismes de l'enfance ont peut-être un impact sur la personnalité adulte mais à peine détectable.»

Martin E.P.Seligman, Le bonheur authentique
En effet, ces propos surprennent.Vraiment intéressant ! Enfin, un baume sur le coeur des parents nécessairement imparfaits... (tout comme leurs enfants d'ailleurs).

Je relis ce texte en 2018 et la science le considèrerait maintenant obsolète. Des différences apparaissent au niveau du cerveau  chez les enfants dont la mère  a vécu des stress émotionnels importants pendant la grossesse.

1 commentaire:

Pierre a dit…

Allo Gisèle,

Très bonne la citation du livre sur le bonheur. Il tombe bien a pile, je crois, car j'ai des doutes sur cette psychologie de la victimisation qui semble être à la mode. Ce que je ne comprends pas c'est l'abandon des gens devant un certain constat, comme si c'était irréversible, inchangeable... "Tu es gêné parce que ton père était un homme gêné!" pourrais s'avérer quelque chose qu'on apprend en allant chez le psy, où en lisant un livre de pop-psy, mais une fois qu'on l'a su, on fait quoi? On se morfond pendant le restant de notre vie, on blâme pendant 40 ans nos parents qui nous ont élevés de leur mieux pendant 18 ans??

Mais la raison pour laquelle je t'écris, c'est qu'après lecture de ton blogue, je ne sais toujours pas ce que tu en penses vraiment... Il semble que l'article t'a étonné, comme si tu n'étais pas si en accord avec...

Moi, ces propos ne me surprennent pas, ils sont comme une belle bouffée d'air frais qui me rappelent que je suis encore maitre dans la maison... Même si des fois des doutes me hantent... Même si des fois je sais que ce n'est pas aussi simple que certains fervents de la pensée positive aiment le dire... Mais entre les deux positions (freud et pensée positive) chaque individu a encore son mot à dire sur sa destinée, ou la perception qu'il a sur cette dernière...

Non?

- Pierre