Le photographe néerlandais, Maurice Mikkers a eu une belle idée: prendre au microscope des photos de larmes d'une vingtaine de ses amis, toutes aussi différentes les unes que les autres.
Nous pleurons tous, de joie, de tristesse, de douleur... où en cuisine. Ce qui est fascinant c'est que nous ayons chacun des larmes bien à nous, dont la composition moléculaire diffère d'un individu à l'autre.
C'est cette face cachée du liquide lacrymal que le photographe a voulu mettre à l'honneur dans une remarquable série de photos prises au microscope. Chaque photo correspond à une larme dérobée à un ou une amie. Les larmes ont été laissées au repos le temps qu'elles se cristallisent permettant d'être capturées au microscope. Les structures visibles sont pour l'essentiel du sel cristallisé. Les circonstances dans lesquelles les larmes ont été séché peuvent conduire à des formes et des créations radicalement différentes. (M. Mikkers)
Je sais que des larmes qui proviennent d'un contact avec un oignon ou un piment sont très différentes d'une larme qui coule suite à un chagrin ou un film triste. Ces dernières sont chargées d'hormones de stress. D'où ce grand soulagement ressenti après une débâcle de sanglots.
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