La Joconde
En 1516, Léonard de Vinci a 63 ans; il quitte Rome et se met en route pour répondre à l'invitation du roi de France. Il devra traverser les Alpes à dos de mulet. Sur les sentiers escarpés, le maître ne cesse d'esquisser, de croquer, de dessiner le paysage grandiose qui se déroule devant ses yeux, son carnet de cuir attaché à sa ceinture. Le voyage durera trois mois et transformera le regard du peintre. Ébloui, il écrira dans ses carnets: "Regarde la lumière et admire sa beauté. Ce que tu as vu d'abord n'est plus. Ce que tu verras ensuite n'est pas encore."
Léonard de Vinci est au sommet de son art et n'a plus que trois ans à vivre, mais pour le peintre c'est une nouvelle Renaissance qui commence. Il a apporté avec lui trois chefs d'oeuvre inachevés: La Joconde, qui deviendra le tableau le plus célèbre du monde, Saint Jean-Baptiste et La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne. Le ciel des montagnes inspirera le peintre qui utilisera désormais des pics élancés pour ses fonds, "Seul ce qui peut être vu peut être compris".
Grâce à François Ier, jeune roi de vingt ans, la France favorisera les ultimes fulgurances d'un génie. C'est l'histoire de l'amitié d'un souverain et d'un génie en présence du pape Léon X. François Ier lui offre le Clos Lucé, manoir de briques roses et lui assure un traitement de 700 écus d'or par an et l'engagement de lui payer ses oeuvres. Au Clos Lucé, Léonard, trois ans durant, se livre à ses travaux et à ses projets. Il imagine pour le roi, le chateau fou de Romorantin, le plus beau de tous avec des allées d'eau comme à Venise, des portes qui s'ouvrent sans aucun mouvement humain etc...
Le 2 mai 1519, Léonard de Vinci rend l'esprit dans son lit du Clos Lucé en proclamant son credo: "Nul être ne va au néant".
Si Machiavel donne aux puissants des leçons de cynisme, Léonard offre un autre message: "La perfection extérieure est la beauté, la perfection intérieure est la bonté". Au-dessus de tout, il plaçait sa grande passion: "La science de la peinture est tellement divine qu'elle transporte l'esprit du peintre en une sorte d'esprit de Dieu".
Textes écrits en collaboration par Jean-Baptiste Leroux et Gonzague de Saint-Bris.
En 2015, Gonzague de Saint-Bris, journaliste et écrivain, a refait le voyage de Léonard de Vinci à travers les Alpes pour souligner les cinq cents ans de ce célèbre voyage, mais à la différence près qu'un drone l'accompagnait.
Selon la légende, Léonard serait mort dans les bras du roi François Ier. Les historiens n'y croient guère.
Léonard de Vinci est au sommet de son art et n'a plus que trois ans à vivre, mais pour le peintre c'est une nouvelle Renaissance qui commence. Il a apporté avec lui trois chefs d'oeuvre inachevés: La Joconde, qui deviendra le tableau le plus célèbre du monde, Saint Jean-Baptiste et La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne. Le ciel des montagnes inspirera le peintre qui utilisera désormais des pics élancés pour ses fonds, "Seul ce qui peut être vu peut être compris".
Grâce à François Ier, jeune roi de vingt ans, la France favorisera les ultimes fulgurances d'un génie. C'est l'histoire de l'amitié d'un souverain et d'un génie en présence du pape Léon X. François Ier lui offre le Clos Lucé, manoir de briques roses et lui assure un traitement de 700 écus d'or par an et l'engagement de lui payer ses oeuvres. Au Clos Lucé, Léonard, trois ans durant, se livre à ses travaux et à ses projets. Il imagine pour le roi, le chateau fou de Romorantin, le plus beau de tous avec des allées d'eau comme à Venise, des portes qui s'ouvrent sans aucun mouvement humain etc...
Le 2 mai 1519, Léonard de Vinci rend l'esprit dans son lit du Clos Lucé en proclamant son credo: "Nul être ne va au néant".
Le manoir Clos Lucé, propriété de la famille Saint-Bris
Textes écrits en collaboration par Jean-Baptiste Leroux et Gonzague de Saint-Bris.
En 2015, Gonzague de Saint-Bris, journaliste et écrivain, a refait le voyage de Léonard de Vinci à travers les Alpes pour souligner les cinq cents ans de ce célèbre voyage, mais à la différence près qu'un drone l'accompagnait.
Selon la légende, Léonard serait mort dans les bras du roi François Ier. Les historiens n'y croient guère.
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