lundi 11 août 2008

Lettre à Marie-Héllène pour ses 40 ans


Marie-Héllène, 40 ans!



Chère Marie-Héllène,

Tu as 40 ans, et tu es une femme magnifique!
Tu as eu le privilège de naître avec le sceau de la beauté en héritage.
Enfant, tu étais belle comme un ange et l’épicier du coin quand il te voyait, te disait en te pinçant la joue : « tu es belle comme la sainte Vierge! » Tu le fuyais comme la peste!

Mais ce qu’il y a de plus beau, ce sont les vibrations invisibles mais hautement perceptibles qui se dégagent de toi. Partout où tu passes, tu laisses une traînée lumineuse derrière toi. Et ceux qui ont la chance de te côtoyer se sentent meilleurs sans trop comprendre pourquoi.

D’une simplicité désarmante et d’une complexité évidente, tu te déclares non croyante, mais tu es la femme la plus spirituelle qui soit. Ton sentiment religieux n’est rattaché à aucune pratique religieuse particulière mais ton intérêt pour le mystère de la vie et ta sensibilité à la beauté du monde circulent en toi comme le sang dans tes veines. Einstein écrivait : « Trois idéaux ont éclairé ma route et m’ont souvent redonné le courage d’affronter la vie avec optimisme: la bonté, la beauté et la vérité » C’est toi ça, complètement toi. Du Einstein tout craché!

Tout cet amour qui bouillonne tranquillement en toi se répand sans cesse par les pores de la peau de ton cœur. Tu as l’intelligence du cœur! Et nous nous en émerveillons continuellement. De tout temps, nous avons été chanceux et reconnaissants que tu aies choisi d’expérimenter la vie sur Terre, dans notre noyau familial, tu en as été le pain et le levain.

Se sentir profondément aimé par un être humain, c’est un privilège sublime. Et je me sens aimé de toi, ma fille, véritable élixir pour un cœur de mère… Même privilège pour tes amies, ton frère, tes sœurs et leurs enfants; je prends plaisir à les nommer parce que c’est un si beau poème! Alice, Rosalie, David, Stéphanie, Michelle, Jeannie, William et Mathieu. Et ton Denis et ton fils Joé. Quand les petits s’écrient en te voyant : Ma tante Marie! Ce n’est qu’un doux retour d’affection!

Un petit garçon venu des pays froids, tout pitou piteux, a fait de toi une maman! Et te voilà attentive, respectueuse, pleine de créativité, de générosité. Avant même d’aller vers lui, dès que tu as su que cet enfant était là pour vous, le vase de ta maternité débordait déjà de toutes les formes possibles de tendresse. Je crois même que tu en as créées des nouvelles.

Je veux aussi souligner la brillance de ton intelligence. Je ne reviendrai pas sur le fait que tu aies appris à lire à 5 ans, spontanément. Mais ton cheminement professionnel mérite tous les éloges. Je te félicite ma fille, je suis vraiment, vraiment fière de toi!

Et c’est infiniment et éternellement que je t’aime.

Nous sommes si heureux d’être tous ensemble, ce soir, pour fêter ton quarantième anniversaire!


Bonne fête Marie-Héllène!


Ta mom, Gi

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