lundi 8 septembre 2008

J'ai lu aujourd'hui....

Un texte de Sylvie Durastanti:

" Bien souvent les exilés n'apportent pas de terre aux semelles; ils n'emportent rien d'autre qu'un nuage de poussière dorée et dansante qui nimbera tous les êtres, toutes les choses, tous les paysages sur lesquels ils poseront leur regard, s'attarderont leurs caresses, et ce poudroiement infime, impalpable, fait de cendres mortes et de pollen féconds s'appelle ...la langue ".
La poésie de ce petit texte m'émeut, que de mots somptueux: poussière dorée, poudroiement, le verbe nimber, pollen féconds !.... Merci Fabienne!
Ce petit texte est tiré du livre " La traduction est une histoire d'amour, de Jacques Poulin."

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