Aphrodite, dite "Vénus de Milo" (130-100 avant notre ère)
C'est en 1820 que la sculpture grecque est découverte dans l'Île de Milo, où un paysan l'exhume par hasard, près d'un théâtre. Ambassadeur de France à Istambul (Turquie), le marquis de Rivière, acquiert cette statue monumentale en marbre, de plus de 2 mètres de hauteur, et il l'offre au roi Louis XVIII. Nous ignorons l'auteur de cette imposante antiquité qui jouit immédiatement d'un succès considérable et d'une admiration unanime.
Même dépourvue de bras, la Vénus flotte dans une aura de perfection et sa beauté demeure incorruptible. Tout le secret de la déesse réside dans le pouvoir attractif du corps alors que sa tête imperturbable et altière en défend l'accessibilité. Figée dans l'éternité, cette sculpture démembrée ne touche plus à rien, et elle est de ce fait elle-même intouchable.
Quand Anne-Emmanuelle est allée au Louvre, la Vénus de Milo et la Joconde étaient les deux femmes célèbres qu'elle souhaitait admirer. Moi, c'était la Victoire de Samothrace...
Thomas Schlesser, La beauté, cent énigmes de la peinture
1 commentaire:
SUPERBE sculpture !!!!
Quelle beauté et quelle pureté !
Un blog très agréable à parcourir - belle érudition.
Merci pour ce partage
Enregistrer un commentaire