Michel de Lorgeril est cardiologue et chercheur au CNRS et il travaille à la Faculté de médecine de Grenoble. Il a été responsable des Laboratoires de cardiologie de Montréal, puis à Lyon.
Je lis Prévenir l'infarctus, du dr Michel Lorgeril
La prescription de statines (Lipitor, Crestor, Tahor sont des statines très connues) pour la prévention de l'AVC ischémique et des AVC en général n'a pas de justification scientifique. Tous les médecins ont constaté que leurs patients traités avec une statine font quand même des infarctus et des AVC. Certains experts ont proposé le concept de risque résiduel pour surmonter cette contradiction sans remettre en cause la trop lucrative théorie du cholestérol. Le risque résiduel est le risque qui persiste malgré un traitement par statine. Cela sous-entend qu'il faut prescrire un autre médicament en plus de la statine mais aucun des médicaments proposés ne devrait être prescrit ou même commercialisé car aucune étude n'a jamais montré qu'ils avaient une quelconque utilité. (ézétimide, niacine, levure de riz rouge...) "
Dans son livre Cholestérol Mensonges et Propagande, le docteur Lorgeril y retrace l'histoire de la théorie du cholestérol prescrit chez plus de 7 millions de Français adultes. La conclusion de son livre est que les prescriptions de statines (Lipitor, Crestor... ) sont fondées sur des données biaisées, tronquées, manipulées à des fins purement commerciales. Il montre que non seulement les statines n'ont aucune efficacité - elles ne préviennent pas l'infarctus, elles ne diminuent pas la mortalité cardio-vasculaire - mais en plus elles s'accompagnent d'effets indésirables voire dangereux. Le traitement du cholestérol n'est qu'une énorme business, sans doute la plus extraordinaire arnaque médicale et scientifique jamais perpétrée. L'étude Jupiter consistait à comparer la statine Crestor avec un placebo chez des milliers de patients à risque élevé de faire un infarctus ou un AVC sur une période d'environ quatre ans. Ce que l'étude Jupiter nous dit, c'est que pour justifier les prescriptions de statines, il faut manipuler les données scientifiques.
La guerre n'est pas finie car même les plus ouverts des médecins ont du mal à admettre que le cholestérol est totalement innocent, et qu'il ont été trompés. Les effets secondaires des statines sont inacceptables, au premier plan, les douleurs musculo-ligamentaires mais aussi certaines manifestations neuropsychiatriques, violence, dépression, suicide. Il y en a de plus discrets: les statines peuvent ruiner la vie sexuelle des individus traités, considérablement diminuer leurs capacités cognitives, surtout la mémoire, augmenter le risque de troubles de la vision.
La guerre n'est pas finie car même les plus ouverts des médecins ont du mal à admettre que le cholestérol est totalement innocent, et qu'il ont été trompés. Les effets secondaires des statines sont inacceptables, au premier plan, les douleurs musculo-ligamentaires mais aussi certaines manifestations neuropsychiatriques, violence, dépression, suicide. Il y en a de plus discrets: les statines peuvent ruiner la vie sexuelle des individus traités, considérablement diminuer leurs capacités cognitives, surtout la mémoire, augmenter le risque de troubles de la vision.
Nous avons le devoir d'ouvrir une fenêtre thérapeutique afin de savoir si l'arrêt temporaire du médicament est révélateur de l'utilité ou l'inutilité du remède. Moi, j'ouvre cette fenêtre. Je demanderai la collaboration de ma médecin pour fin de vérification.
Site: Dr Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS