Pins au coucher du soleil
Les oliviers
Jardins à l'asile de Saint-Rémy
Paysages à Arles
Vincent Van Gogh avait conservé de profondes convictions religieuses même après avoir renoncé, vers 1879, à servir l'Église chrétienne, il pensait que cette communion avec la nature devait conduire d'une façon ou une autre à entrer en contact avec le sublime... "ce quelque chose là-haut... d'incompréhensible." Il prêtait aux arbres un caractère quasi sacré. Cette philosophie panthéiste qui consistait à identifier la nature à Dieu, amena Vincent à penser qu'un artiste ne devait jamais dessiner un arbre comme un objet inerte mais toujours ressentir pour lui la même empathie que pour une créature humaine. Son père Théodorus Van Gogh était un pasteur de l'Église réformée des Pays-Bas. Les préceptes fondamentaux du père (s'imprégner des forces spirituelles de la nature) eurent une profonde influence et constituèrent le fondement de la vénération que Van Gogh voua toute sa vie à la nature. "Je suis allé à la campagne, très loin, pour m'entretenir un peu avec la nature." disait-il.
Il aimait les formes extraordinaires des arbres poussant en pleine nature. Il les assimilait souvent à des créatures. "Ces arbres étaient superbes, il y avait un drame dans chaque forme, dans chaque arbre." Il établissait un lien entre les arbres secoués par les vents des tempêtes et les émotions humaines. Dans quelques uns de ses derniers tableaux, la forêt n'est plus le cadre bienfaisant de sa jeunesse, mais elle est devenue un lieu menaçant et angoissant. Certains arbres sont singulièrement sinistres.
Je lis Les arbres de Van Gogh de Ralph Skea
Je lis Les arbres de Van Gogh de Ralph Skea
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