Joseph Campbell, un maître spirituel pour moi
Depuis que j'ai pris la décision de recommencer à méditer, mes lectures me renvoient inopinément à des réflexions et des textes sur la méditation. J'ai longtemps méditer avec le "AUM" puis, j'ai cessé.
"On dit que le "AUM", cette syllabe indienne de prière est sacrée. On peut penser au vrombissement, normalement inaudible, des protons et des neutrons d'un atome: c'est donc le son interne de cette énergie primordiale qui vibre en nous. On dit que lorsqu'elle est bien prononcée, la syllabe contient les sons de toutes les voyelles du langage. Et puisque les consonnes ne sont rien d'autre que des interruptions de ces sons, la syllabe sacrée contient en elle les sons germes de tous les mots et par conséquent, les noms de toutes choses et de toutes les relations."
Méditer, c'est ma démarche personnelle d'anti-éparpillement en ces temps de vie. J'éprouve une satisfaction belle à ressentir, un délicieux confort, après l'exercice. Puis, je donne un grand coup, j'enchaîne avec une demi heure d'étude en anglais. Un puissant désir de structure, m'a donné le coup d'envoi. Et... étonnamment, ce n'est pas dur du tout! Je suis bien.
"Le péché d'inadvertance, le fait de ne pas être vigilant, de ne pas être assez éveillé, est le péché du manquement de l'instant présent." Ces paroles vont là où ça fait mal. Je suis dans le sillon de l'éparpillement alors que j'aspire à la vigilance assidue, à ce que ma vie se vive d'elle-même et que d'elle-même, elle se vive.
J'inscris cette résolution d'attention soutenue, et je l'inscris puissamment, dans mes objectifs pour la nouvelle année 2012.
Je lis à nouveau mon auteur préféré entre tous, Joseph Campbell, dans une oeuvre qui vient d'être traduite en français: Des mythes pour se construire.
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