Longtemps, la douleur des blessures de combats, de tortures ou d'accidents importants était attribuée à l'homme, la femme conservant celle de l'accouchement et de la maladie. Toutefois, on oublie trop souvent que, dans l'Antiquité comme aujourd'hui, des femmes guerrières ont existé, exprimant un courage égal à celui des hommes; elles étaient seulement moins nombreuses.
Ce partage culturel de la douleur est dû en grande partie à l'enseignement religieux. Chez les chrétiens, entre autres, il est étrange de constater que Dieu semble protéger plus facilement l'homme que la femme. En effet, lorsque Dieu s'apprête à ôter une côte au flanc d'Adam pour lui donner une femme, il le plonge dans un sommeil profond, anesthésique. Cependant, lorsqu'il sera question de donner naissance à des enfants, la femme devra y parvenir dans la douleur, ce qu'on interprétera comme une conséquence du péché originel et qui retombera sur les épaules de la femme tentatrice.
La moyenne montre que les hommes et les femmes sont confrontés à des souffrances similaires, mais que les douleurs masculines sont plus valorisées, ce qui les distinguent psychologiquement. C'est cette approche qui amène à penser que les femmes se plaignent plus facilement et sont donc plus fragiles, alors que les hommes se plaignent moins souvent.
Dans la réalité, les hommes et les femmes sont tout à fait égaux devant la douleur, même si, malheureusement, ils ne le sont pas aux yeux de la société.
Je lis: Combattre la douleur avec l'hypnothérapie, d' Alain J. Marillac
Intéressant! Marillac est un Français qui vit au Québec depuis trente ans. Il est hypnologue et hypnothérapeute. Je travaille avec sa méthode dans le but d'atténuer les douleurs de Guy et cela lui fait un grand bien. C'est bon, ça!
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