dimanche 2 décembre 2012

Léonard Cohen, sublime chaman...




Le Centre Bell est un haut lieu du hockey et de la testostérone. Ce soir-là, le stade s'est métamorphosé en une cathédrale où 12 000 personnes s'abreuvaient à l'eau vive de Léonard Cohen. Parfois, les éclairages projetaient sur l'immense rideau de scène les ombres des musiciens qui devenaient des statues géantes, gothiques. Ce n'était pas un homme qui chantait des chansons, c'était au-delà du visible son intérieur qui chantait. (Mimi) et je ne sais par quel miracle... nous entendions!

Un prince plein de grâce s'agenouillait et dans un silence profond, la foule se recueillait devant l'orant. La musique est guérissante, on le sait. Un fluide spirituel intense, palpable nous baignait et  comme avec un papier-collé, j'y ai glissé en bloc, le nom de tous ceux que j'aime. Mon âme et mon coeur prenaient de l'ampleur. Ma soeur Mimi et moi étions  au même diapason, vibrant ensemble  dans un maelstrom d'émotions poétiques.


Puis, le dernier adieu devant une foule debout avec cette si jolie métaphore: Good bye, Darling! Est-ce que je vous ai satisfaite?



Merci mes enfants, pour ce sublime cadeau de Noël. Inoubliable!

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