lundi 29 novembre 2010

L'Île de Pâques et son histoire



Roggeveen découvre l'Île le jour de Pâques en 1772. Les Hollandais furent stupéfaits de voir des centaines d'individus se prosterner vers le soleil levant, les paumes jointes en une fervente prière. Dominant ce site, se dressaient de colossales statues de pierre, tournant le dos à la mer. Certains hommes leur parurent hostiles car ils tenaient des pierres à la main. Un des Hollandais cria: Tirez! et une douzaine d'indigènes abattus gisaient sur le sol. Les Hollandais n'y restèrent qu'une journée. Ils avaient pu constater que la population comportait deux groupes ethniques les Longues oreilles et les Courtes oreilles. Premier contact, premier traumatisme.

En 1774, le fameux navigateur James Cook, y jetta l'ancre. L'Île avait subi des changements dramatiques. Une terrible bataille s'était déroulée entre les deux ethnies. Les Courtes oreilles assouvirent leur vengeance en détruisant les sculptures de leurs ennemis. La population était passée à moins de 700 âmes et la nourriture était fort rare.

Au XIXe siècle, les insulaires devinrent la proie des trafiquants d'esclaves. En 1862, quatre-vingts hommes armés venus sur huit embarcations raflèrent la quasi totalité des indigènes valides pour les amener travailler au Pérou. Même le roi de l'Île, ses fils et ses filles furent embarqués. Sous la pression de l'Église catholique, le gouvernement péruvien ordonna le retour sur l'Île. La variole et les nombreux sévices endurés les avaient malheureusement décimés. Seuls quinze esclaves revinrent et transmirent à leur tour la terrible maladie aux leurs.

Une fois l'an, durant une grande fête, des enseignements se transmettaient de génération en génération. Tous ceux capables d'interpréter les tablettes rongorongo périrent durant les incursions négrières ou de l'épidémie de variole.

L'énigme de l'Île Rapa Nui continue d'intriguer et de séduire.

En 1932, le linguiste G. Hevesy aurait trouvé des similitudes frappantes entre les symboles des tablettes rongorongo et ceux utilisés par les populations de la vallée de l'Indus, 5 000 ans plus tôt. Il y avait tellement de signes identiques qu'il était impensable d'attribuer cela à de simples coïncidences. Des marins de l'Indus portaient aux oreilles, des disques presque semblables. Cousteau, l'océanographe français, nota des ressemblances entre les chants de l'Île de Pâques et ceux de l'Inde.

J'ai lu: Terre et Peuples mythiques


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voila qui prouve une fois de plus la stupidité de l'occident à cette époque...