vendredi 25 mai 2012

Les casseroles mythiques...


Je l'ai fait!


J'ai pris une casserole et une longue cuillère en bois. Dans un premier temps, je suis restée sur la galerie et je suivais le rythme qui déferlait jusqu'à moi dans des sons lointains et feutrés. Puis, je me suis rendue au coin de ma rue, à l'intersection Notre-Dame/St-Alfred. J'entendais mieux. 

Droite, dans ma longue tunique médiévale violette, casserole et baguette en main, je frappais au rythme 1-2/1-2-3.  Un peu plus loin, sur ma rue, une jeune femme sur sa galerie, s'est jointe à moi. Je lui ai envoyé la main, une solidarité de casseroles naissait et ma joie était intérieure et vive.

Les autos s'arrêtaient doucement et des gens me saluaient. "Qu'est-ce que vous faites madame?" m'a demandé un jeune homme, en auto. "Eh bien!, je vous supporte. L'heure du tintamarre est venue pour manifester notre mécontentement face à  la loi 78" - "Merci! vous êtes fine madame!" J'étais presque émue.

J'étais, telle une femme druide, seule, debout, dans une obscurité naissante, j'avais l'impression étrange de baigner dans un fluide quasi celtique. J'étais au coeur d'une intention mystique et collective. Je changeais le monde! En douceur, avec tous ceux et celles qui s'unissaient comme moi aux étudiants du Québec et d'ailleurs, je visualisais un monde meilleur. Mémorable! Et mon homme était fier de moi, en plus!

jeudi 24 mai 2012

La fête, le risque et les casseroles...

Marie-Claude Lortie, chroniqueuse du journal La Presse, a écrit un article très intéressant et l'a intitulé: La fête, le risque et les casseroles.

"Depuis samedi, à 20 heures chaque soir et pour 15 minutes, des milliers de Montréalais inspirés par une coutume née au Chili en 1973 et maintes fois reprise depuis ailleurs, sortent devant chez eux, dans leur quartier, en frappant sur des chaudrons et autres poêlons, pour exprimer officiellement leur opposition à la loi spéciale du gouvernement Charest.

Les manifestations qui ont lieu depuis 102 jours, sont incroyablement festives. Les enfants tapent sur des casseroles en rigolant, les voisins se parlent, les solitudes et les générations se rencontrent. Si au lieu d'attiser les foules par son absence et son mutisme, Jean Charest descendait voir un peu se qui se passe réellement dans la rue, il verrait en très très grande partie, une sorte de grande fête, de festival ou le sujet n'est pas le rire ou le jazz mais plutôt l'expression citoyenne. Selon l'anthropologue Serge Bouchard, "on est en train sans s'en apercevoir, loin de nos divertissements solitaires, de découvrir le plaisir d'être dans la rue, de respirer et d'exister collectivement".

On parle beaucoup de casse, de blessés, de la violence de la police et de certains manifestants... mais ce n'en est qu'un aspect très spécifique. Pour le reste, la foule porte le roi  en dérision dans la joie et le bruit. Les gens tapent sur leurs casseroles, mouvement joyeux qui relève du cri du coeur et des symboles". 

La ligne entre la fête et l'émeute est extrêmement fine. Transformer cette situation ne sera pas facile. Mais une porte vient de s'ouvrir sur une sortie de crise, qu'en sera-t-il?


Je crois que ce soir, je vais sortir mes casseroles, et dans mon jardin, je m'unirai à tous ceux qui font entendre leur voix de cette formidable et insolite manière. 


J'ai trouvé cette perle de vidéo dans le blogue de Jean-françois Lisée


mardi 22 mai 2012

Obama n'est pas le sauveur providentiel de la démocratie!!!

C'était un projet de loi, Obama en a fait une loi, le National Defense Autorization Act (NDAA). Désormais, les forces armées étasuniennes ont le droit de capturer et d'emprisonner n'importe qui, n'importe où dans le monde, et ce pour une durée indéterminée, sans possibilité d'avoir un  recours devant la justice civile.

L'ARMÉE FAIT LA LOI. Quand on sait que les États-unis disposent d'environ 900 bases militaires réparties dans 130 pays, cette loi donne à la chasse antiterroriste une dimension effrayante. Toute personne suspecte de "terrorisme, d'assistance ou d'appartenance à des groupes associés", y compris sur le territoire étatsunien, peut dorénavant être détenue sans plus d'enquête, et sans jugement autre que celui de l'armée.

La NDAA fait voler en éclat  le rôle que les États-Unis sont censés tenir, à savoir celui de défenseur de la liberté, pulvérisant  par là même les droits les plus élémentaires.

Pour le moindre soupçon, la moindre rumeur ou simplement un ordre du président laissent le champ libre à l'armée; la police fédérale, les polices locales, le ministère de la Justice et le FBI ne sont plus responsables de la sécurité nationale. 

RÉGIME TOTALITAIRE. L'économiste canadien Michel Chosssudovsky, spécialisé dans les luttes antiterroristes, n'hésite pas à dire que "cette nouvelle loi abroge la Constitution des États-Unis. La démocratie prévaut toujours dans les apparences mais la république est fracturée. On se dirige vers l'établissement d'un régime totalitaire, vers un gouvernement militaire en tenue civile".

Source: BlacklistedNews.com, Global research 

Quant à moi, je viens de donner un coup de pied sur le piedestal de Barack Obama même si tout compte fait, c'est peut-être le moins pire des présidents. Je suis affligée. Dire que c'est un récipiendaire du prix Nobel de la paix!

Pour Norman Mailer, l'Amérique présentée autrefois comme la Terre promise, le pays de Dieu est devenue une grande religion qui chavire.

Source: BlacklistedNews.com, Global research 

mardi 8 mai 2012

Degas, le peintre cruel...

Femme s'essuyant le cou

"Une espèce de pudeur et de peur éloignait Degas de la femme. C'est le côté janséniste de sa nature qui explique cette sorte de cruauté qu'il mettait à représenter la femme occupée aux soins de sa toilette intime." Ambroise Vollard.

Degas ne se maria pas. Retranché dans son atelier comme dans un sanctuaire, il peignait des femmes comme s'il était un voyeur épiant une femelle par le trou d'une serrure. Ses nus révèlent une obsession pour l'animalité de la femme saisie dans les secrets d'une intimité volée.

Montrer la femme vraie, vivante, sans masque, dans des attitudes non séduisantes n'est pas un témoignage de malveillance. Degas n'est pas un misogyne. Simplement, il n'est pas de cette école qui accentue les formes de la femme pour les rendre plus voluptueuses. Mais Degas avouera: "J'ai peut-être trop considéré la femme comme un animal." Il aura peint deux sortes de femmes: les "raffinées" auxquelles il s'identifie et avec lesquelles il entretient un rapport d'amitié, de respect et d'affection; les "animales" qu'il observe et consomme seulement du regard. La tension entre le beau et le laid est au coeur de l'oeuvre de Degas.

Femme s'essuyant les pieds après le bain


Ses nus sont une rupture totale avec les nus de toute l'histoire de la peinture, les femmes de Degas ne sont pas nues, elles sont déshabillées et c'est ce qui fit scandale. Degas a observé la vie des femmes durant 60 ans entre indécence et crudité.

 Femme à la baignoire


Degas a peint les femmes dans un bordel, dans un cirque, danseuses à l'Opéra et dans l'intimité d'une chambre.

Les danseuses

Degas, grand bourgeois parisien avait mauvais caractère. Devenu vieillard presque aveugle, lugubre, solitaire, il était traversé par des bouffées de fureur. "Il avait la douce habitude d'être irrité pour des rien." D. Valéry. Degas ne souhaitait pas frayer avec des gens qui étaient d'une autre condition que la sienne. Sa cruauté était proverbiale, invité, il exigeait que les autres invités ne se parfument pas. Il sera exigeant jusqu'à l'excès. On a beaucoup blâmé son antisémitisme indélébile. 


Autoportrait au chapeau mou

"J'ai passé toute ma vie à essayer" dira celui qui parvint à créer une oeuvre considérable. Il dira aussi: "L'art n'est pas une profession, c'est une forme lente du suicide".

Extraits du Le Figaro, Hors Série

Moi, je les trouve magnifiques ces femmes!

Einstein, un génie superstar...



Albert Einstein (1879-1955)

Cinquante-sept ans  après sa mort, Albert Einstein demeure une superstar au même titre que Marilyn et Elvis, lui qui ne comprenait pas pourquoi il faisait l'objet  d'une telle idolâtrie. Pourquoi? Sa tête de grand-père un peu délinquante, son débraillé si peu conformiste, son inséparable violon, son humour et sa simplicité... Mais surtout, surtout, sa théorie sur la relativité, énoncée en 1905 alors qu'il n'avait que 26 ans. Théorie qui a enflammé notre imagination parce qu'elle révèle les secrets du temps: E=mc2. L'énergie est égale à la masse multipliée par le carré de la vitesse de la lumière. Poésie pure qui fait de la matière une poussière d'étoile en sommeil.

Le savant expliquait que la vitesse (le temps et l'espace) est relative à l'observateur, le fameux regard quantique. Équations à l'appui, il expliquait que plus on va vite, plus le temps s'écoule lentement. Il énonce que l'espace intersidéral n'est pas homogène, mais courbé par la matière comme un drap tendu déformé par une bille de plomb. Même les rayons lumineux sont déviés. Newton venait d'être supplanté par un outsider qui brandissait son stylo en disant: "Voilà mon laboratoire!"

Il devenait l'équivalent moderne du chevalier en quête du Graal et de l'alchimiste sur la voie de "l'oeuvre au noir". Même si on chuchotait que ce savant, auteur de la théorie la plus révolutionnaire du XXe siècle, était un ancien cancre et que sa famille avait même craint, pendant les trois premières années de sa vie, qu'il ne soit un arriéré mental: il n'a pas prononcé un mot avant l'âge de trois ans, c'était un rebelle  indépendant. Il s'est consacré très tôt à ses deux passions, la physique et la musique. Il résolut bien des problèmes en jouant du Mozart. Instant lumineux, un matin en s'éveillant, il "vit" la pièce manquante du puzzle qui le préoccupait. Des éclairs de génie, il en aura bien d'autres. Il recevra le prix Nobel pour ses travaux sur l'effet photoélectrique. 


Dans sa vie publique, Einstein était un humaniste d'une grande générosité mais dans sa relation avec les femmes, il était un tyran. Il eut fort à faire avec les féministes. Ses deux mariages furent des échecs. 

Détestant tout ce qui marchait au pas, il ne pouvait que rejeter l'Allemagne. Les États-Unis lui offrirent une terre d'asile lors de la montée du nazisme. L'explosion de la bombe atomique à Hiroshima le plongea dans un grand désespoir. Même si on ignorait tout  en 1907 de la réaction en chaîne, son équation célèbre contenait les germes de l'arme nucléaire. Tout le reste de sa vie, Einstein se reprocha d'avoir incité Roosevelt à prendre l'Allemagne hitlérienne de vitesse dans la course à la bombe. Dès lors, il ne cessa de s'interroger sur la responsabilité des savants, dont les efforts vers la connaissance risquent d'être  récupérés par "les représentants du pouvoir politique, hommes moralement aveugles". 

Propos tiré d'un écrit exemplaire de Annick Duchatel. 

samedi 5 mai 2012

La lumière est conservée dans l'ADN


Fritz-Albert Popp a démontré que les cellules vivantes contiennent de la lumière. Il a inventé le terme de biophotons pour décrire cette mystérieuse lumière.


Dans les années 70, le physicien allemand Fritz-Albert Popp découvre par hasard que tous les êtres vivants, depuis les plantes unicellulaires les plus primitives jusqu'aux organismes les plus évolués comme les humains, émettent constamment des flux de photons, lesquels sont d'infinitésimales particules de lumière. Ces ondes lumineuses sont capables de transférer de l'information dans l'ensemble de l'organisme.  Il démontre que ces fréquences sont principalement conservées dans l'ADN des cellules. Les victimes de cancer, émettent moins de photons, comme si leur lumière s'éteignait.


Gary Schwartz, professeur de psychiatrie et de psychologie à l'Université de Yale

Gary Schwartz, pshychophysiologue, s'est demandé si c'était ces photons qui servaient de médium à la transmission  de l'énergie de guérison.  Comme il disposait de l'équipement  nécessaire pour capter et enregistrer la lumière, Schwartz put finalement vérifier si l'émission d'une énergie de guérison génère également de la lumière. Il obtient la collaboration de plusieurs guérisseurs et leur demanda alors de placer leurs mains, pendant dix minutes, sur une plate-forme blanche située sous la caméra. Les images étaient stupéfiantes. On distinguait nettement un flux de lumière émanant de la main gauche des guérisseurs, presque comme s'il s'écoulait de leurs doigts. L'expression d'une INTENTION de guérison crée des ondes lumineuses comptant parmi les plus organisées qui soient dans la nature. Les humains sont à la fois des émetteurs et des transmetteurs de signaux quantiques qui peuvent être vus et mesurés. Il est également possible que nos INTENTIONS  prennent la forme de fréquences capables de transformer la composition moléculaire même de la matière.

Il y a un continuel échange mutuel d'informations entre tous les êtres vivants. Chaque organisme, des bactéries aux humains, semble se trouver dans un état de perpétuelle communication quantique. La moindre pensée paraît augmenter ou diminuer la lumière de quelque chose d'autre, la pensée peut même avoir une influence à distance.

Je lis La science de l'INTENTION de Lynne Mc Taggart et j'aime ce livre.


vendredi 4 mai 2012

Ma fille Marie-Héllène


Ma fille Marie-Héllène


Hier, je suis allée souper avec eux et je viens de recevoir un message d'amour:
"Mom, j'adore ta compagnie!"

Avouez...  y a de quoi être très émue!


Marie-Héllène et Lou-Hélène sont des amies depuis les âges mythiques de l'Université, il y a plus de 20 ans donc...

Des travaux de rénovation chez Lou-Hélène et Conrad  ont eu pour conséquences d'être invités à coeur et bras ouverts à partager la maison de Marie, tout le temps nécessaire. Ça fait bientôt trois semaines que cette cohabitation perdure. Tout le monde est heureux dans cette maison. L'amitié entre les deux femmes s'approfondit, la joie générée par cette vie commune rend tout le monde de bonne humeur et la petite Rose est ravie. "Chaque soir, c'est un souper de fête!". C'est bon tout ça!

mercredi 2 mai 2012

La Julia...


Une petite fille délicieusement adorable

Juste pour mon plaisir. Juste pour l'élan d'amour qui monte en moi en la regardant. Juste pour tout le bonheur qu'elle dispense comme ça, avec l'air de ne pas y toucher. Elle n'a qu'à être là, qu'à être, et tout devient totalement plénier. Et que dire du petit vent de pétulance qu'elle laisse dans son sillage avec la spontanéité de ses deux ans... Je t'aime Julia!  

mardi 1 mai 2012

Destin de Zahi Hawass...


Zahi Hawass, gardien passionné du patrimoine égyptien

Zahi Hawass est dans la tourmente. Il aura fallu la chute de Moubarak (son patron) pour que Hawass dise enfin la vérité, mais les pillages continuent et la situation est devenue incontrôlable. Les étudiants de la faculté d'archéologie du Caire le conspuent et exigent sa démission. La plupart des égyptologues considèrent ses travaux dépassés depuis longtemps. On lui reproche son ambition démesurée, son autoritarisme forcené, mais l'homme est énergique, efficace et un travailleur infatigable. Il a redonné une fierté aux archéologues égyptiens et les a professionnalisés. Il s'est engagé à combattre pour le retour des antiquités volées à l'Égypte. Le 20 novembre 2010, au terme d'une longue bataille, Hawass donne six mois au Musée St-Louis pour restituer le masque de Nefer-Nefer et le buste de Nefertiti. S'il parvient à ses fins, ce sera pour lui un triomphe, le résultat de six années d'un combat acharné apportant un démenti cinglant à tous ceux qui le critiquent et l'accusent de corruption et de désinformation. Il n'aura pas le temps d'obtenir satisfaction.


Hawass et Barak Obama 

Le 8 février 2011, la Place Tahir est à nouveau envahie. Hawass est conspué. Neuf jours plus tard, le Ministère est pris d'assaut, Hawass manque d'être lynché. Il est contraint de  remettre sa démission. Le sac du Musée  et le pillage des sites, lui coûtent sa carrière.

Finalement, après les grincements de dents, on reconnait à Hawass sa légitimité et il réintègre son poste de ministre des antiquités égyptiennes. "L'homme qui tutoyait le sphinx" affirme qu'il ne pourrait pas vivre sans ses antiquités et les antiquités ne pourraient pas vivre sans lui!

Zahi Hawass, l'Indiana Jones égyptien


Zahi Hawass, égyptologue au chapeau d'Indiana Jones. Il incarnait l'Égypte presque autant qu'Hosni Moubarak

Je lis Trésors volés de Philippe Flandrin

En ce 9 février 2011, sur la grand place où s'écrit l'histoire, le peuple exige depuis 15 jours le départ du dictateur Hosni Moubarak. Une barricade de fer et de tôle défend l'accès de la place Tahir, à la hauteur du Musée Égyptien, le bâtiment rose où sont conservés les trésors des pharaons. L'armée veille, ses blindés sont partout. Le 28 janvier, on est passé tout près de la catastrophe quand, à 19 heures, les policiers ont subitement abandonné leur poste. Ce soir-là, l'État égyptien dont le Musée illustre l'histoire, avait cessé d'exister. Des milliers de prisonniers s'étaient évadés et la pègre s'emparait de la rue, incendiant et prenant tous les symboles de la richesse.

Alors, place Tahir, le flot humain s'est déplacé vers le Musée, une chaîne humaine s'organise, les Égyptiens protègent leur patrimoine. Mais ils oublient de surveiller l'escalier de secours. Les voleurs étaient déjà entre les murs du Musée.



Oeuvre volée, Toutânkhamon chassant sur le Nil

Le lendemain, le docteur Hawass, patron des antiquités et vice-ministre de la culture annonce qu'une dizaine de vandales étaient entrés dans le Musée après avoir fracturé l'une des verrières du toit. Il annonce au peuple que les criminels ont été arrêtés et que placé sous la protection militaire, le Musée était à nouveau protégé. En tout, une dizaine d'oeuvres avaient été endommagées. Le 31 janvier, le célèbre égyptologue était promu ministre d'État et chargé des antiquités. Mais des voix s'élèvent: le musée aurait subi des pertes importantes et des oeuvres majeures auraient disparues. D'autres sites auraient été attaqués; Hawass oppose un démenti formel à ces informations: "À Saqqarah, rien n'a été abîmé ou volé". Un grand silence pèse sur Saqqarah comme sur le Musée Égyptien, personne n'ose parler. L'ampleur du pillage semble couvert par un secret d'état: "Tout va bien, le Musée et les sites sont en sécurité". répète Hawass.

Vendredi, le 11 février 2011, 18 heures, Hosni Moubarak s'est démi de ses fonctions comme chef d'État, il a abdiqué. La fête commence. La presse est libre, les langues se délient. Voilà que le samedi, 12 février, Hawass révèle soudain que des antiquités de grande valeur ont disparu du Musée: une statue votive de Toutânkhamon et une autre de Néfertiti. Mais on doute maintenant de sa bonne foi. Il a mis 15 jours avant de s'apercevoir de la disparition de ces oeuvres majeures connues du monde entier!!! Hawass se retrouve dans la tourmente. (à suivre)