dimanche 16 octobre 2011

Le signe de Tanit






Le signe de Tanit plonge ses racines dans la symbolique matriarcale



Quand j'ai visité Carthage, j'ai examiné avec intérêt ces représentations de la célèbre déesse tunisienne, dans des niches, sur les carrelages, sur des mosaïques. Après tant de siècles, Tanit est partout et encore aimée des Tunisiens.

Je lis présentement, une revue d'archéologie sur Carthage et le premier article porte sur les interprétations symboliques du signe de "Tanit", dessiné pendant près d'un millénaire pour exprimer l'espoir et les croyances d'un peuple. Ça m'intéresse beaucoup.


Certains considèrent le dessin comme celui d'une image conique de la divinité, profil d'un cône sacré, ou un prêtre ou une prêtresse en prière, ou une dégénérescence de la représentation de la figure humaine!!!

Un seul fait est évident: dès sa première matérialisation, le symbole a été dessiné, parfait. Il a été dessiné de manière à permettre d'y enfermer un véritable rassemblement oecuménique de représentations figurées, de même que toutes les allusions ou interprétations que nous ont proposées les savants.

On doit ce symbole au génie des Phéniciens. Tanit était une déesse chargée de veiller à la fertilité et à la croissance de son peuple.

Les femmes tunisiennes se révèlent des femmes "debout", revendiquant courageusement leur droit à la liberté et à la laïcité. Elles pourraient se rassembler sous ce signe de Tanit, signe de puissance, et s'identifier à Elissa, l'immortelle fondatrice de Carthage. Il y a une longue histoire d'immolation par le feu dans l'histoire de la Tunisie, de Élissa-Didon à Bouazizi. 

LE FEU, C'EST FINI!

Viennent désormais, le temps des chants, des cris, de la colère, de la solidarité, du pouvoir et du désir si légitime de revendiquer l'égalité des sexes et le bonheur. Le courage des femmes tunisiennes passera à l'Histoire.

Depuis toujours le signe de Tanit est un porte-bonheur. Qu'il en soit ainsi, encore!

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