Au début du XXe siècle , il y avait un million d'éléphants. Aujourd'hui, on en compte sept mille. Ils sont en voie de disparition. Le Devoir en parle comme d'une véritable tragédie. Je me suis souvenue que j'avais transcrit des extraits magnifiques portant sur les éléphants en lisant Les racines du ciel. Je l'écris à nouveau:
Je lis Les racines du ciel qui valut à Romain Gary son premier Prix Goncourt.
"Il n'est pas possible de surprendre les grands troupeaux d'éléphants en train de courir à travers les vastes espaces de l'Afrique sans faire aussitôt le serment de tout tenter pour perpétuer la présence parmi nous de cette splendeur naturelle dont la vue fera toujours sourire d'allégresse tout homme digne de ce nom. Le temps de l'orgueil est fini, nous devons nous tourner avec beaucoup plus d'humilité et de compréhension envers les autres espèces animales, différentes mais non inférieures. L'homme en est venu au point, sur cette planète, où il a vraiment besoin de toute l'amitié qu'il peut trouver, et dans sa solitude il a besoin de tous les éléphants, de tous les chiens, de tous les oiseaux... Il est temps de protéger cette liberté géante, maladroite et magnifique, qui vit encore à nos côtés."
Trente milles éléphants étaient abattus par année, en Afrique, au moment où Gary écrivait ces lignes par la voix désespérée du beau personnage de Morel. Des éléphants tombés dans des pièges agonisaient souvent, empalés sur des pieux pendant des jours et des jours. Des milliers de tonnes d'ivoire étaient vendues chaque année à Hong-Kong. Romain Gary serait content de savoir que maintenant, les éléphants sont une espèce protégée... Cet homme de qualité qui a si mal réussi à se protéger lui-même...
J'ai transcrit un deuxième extrait encore plus émouvant. En 2011. Voici le lien:
J'ai transcrit un deuxième extrait encore plus émouvant. En 2011. Voici le lien:
http://githibault.blogspot.ca/2011/01/les-elephants-et-romain-gary.html
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