La douleur de Guy frôle l'intolérable. Au coeur de la nuit, il accepte finalement la morphine. Il a perdu son combat de résistance envers elle.
Dans ce petit matin pluvieux et tristounet, je choisis donc de refuser l'invitation d'un bon gueuleton avec mes deux amies de Montréal, Caroline et Suzanne. Petit matin encore plus tristounet!
Mais l'amitié est là qui se déploie tendrement :
Caroline: .. . je suis désolée pour Guy qui souffre... et désolée de ne pas te voir. Ce n'est que partie remise... Je t'aime!
Suzanne: ... Je pense à toi très fort en ces temps de grands vents; je sais que tu es bien amarrée et ça me rassure un peu. Sache que je suis là pour toi. Notre amitié est sacrée!
C'est un merci ému que je vous donne mes amies, et malgré la pluie qui fabrique avec ténacité notre automne, je demeure confiante et espérante...
2 commentaires:
Quel touchant billet. Je vous envoie mes meilleures pensées.
Nous passerons la journée avec toi, Gisèle, toute la journée en pensée avec toi...
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