Le Colosseum
Turner découvrit l'Italie à plus de 40 ans et il entretint avec ce pays une relation ambiguë. À la vision classique qu'en avaient eu ses prédécesseurs britanniques, il opposa un romantisme très personnel. Bien qu'il travaillât avec acharnement à Rome, c'est la brume vénitienne qui retint son attention et ses innombrables études peintes et dessinées changèrent pour toujours la vision que l'on avait de cette ville. Il a insensiblement transformé le regard européen sur l'Italie.
Le Grand Canal
Alors même qu'il n'y était jamais allé, Turner avait peint deux vues imaginaires de la ville et de ses environs. Son voyage en Italie lui inspira plusieurs oeuvres, dessins, aquarelles. Il y a toujours dans ses oeuvres une vérité mais aussi un aspect onirique qui l'emporte vers des rivages imaginatifs. Il avait créé depuis longtemps son propre registre lumineux et toutes les imprécisions de la brume. Il y a dans le génie de Turner quelque chose de féérique et d'insaisissable.
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