vendredi 20 décembre 2013

Pierre Teilhard de Chardin, gentilhomme de Dieu...


Pierre Teilhard de Chardin

Non pas répugnante mais féroce, la persécution dont Teilhard de Chardin fut victime. En 1926, sous Pie XI, Teilhard de Chardin se voit chassé de sa chaire à l'Institut catholique de Paris. En 1927, la censure romaine refuse l'imprimatur à son MILIEU DIVIN. En 1933, toute activité publique lui est interdite à Paris. En 1939, défense lui fut faite de publier L'ÉNERGIE HUMAINE, sous Pie XII, son grand livre, LE PHÉNOMÈNE HUMAIN ne put voir le jour et, en 1948, interdiction lui est  signifiée de  ne traiter d'aucun sujet philosophique. En 1948, pressenti pour être reçu au Collège de France, il reçoit l'ordre de ne pas présenter sa candidature. En 1949, Rome censure son Groupe Zoologique Humain, inconciliable avec ce que Pie XII se prépare à soutenir en 1950, dans son encyclique HUMANI GENERIS sur Adam, premier homme sans prédécesseur, tout semblable à ce qu'est l'homme d'aujourd'hui. En 1954, il revient pour deux mois à Paris, mais il doit quitter la ville six semaines avant le terme prévu, en raison d'une campagne  menée contre lui. Rome lui défend, l'année suivante de prendre part au congrès international de Paléontologie. C'est cette même année qu'il meurt à New York. Une seule personne accompagna son corps au cimetière. Preuve d'une déloyauté indécente de la part des autorités religieuses ecclésiastiques. "J'aimerais mourir le jour de la Résurrection" avait-il dit. Il est mort le Jour de Pâques 1955.

"Seigneur, parce que, de tout l'instinct, et par toutes les chances de ma vie, je n'ai jamais cessé de vous chercher et de vous placer au coeur de la Matière universelle, c'est dans un éblouissement d'une universelle Transparence et d'un  universel Embrasement que j'aurai la joie de fermer les yeux". (Le coeur de la Matière, 1950)

Tiré du livre Malheureuse Église, de Henri Guillemin

Je me recueille,  et je me laisse envahir par le mystère de cette vie si riche et je laisse mon esprit courir après sa traînée lumineuse qui brille encore en rémanence dans le ciel de notre pauvre humanité. 

Teilhard de Chardin, je vous aime! Vous êtes vivant!


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