Théodore Monod, homme d'engagement et de foi, infatigable explorateur du désert, auteur de travaux scientifiques qui lui ont valu une réputation internationale
On a bien tort de juger l'Islam à partir des faits et gestes des fondamentalistes arabes. Le soufisme, qui en est le coeur vibrant, véhicule quelques-unes des plus hautes formes d'expression de la sagesse universelle.
Connaissez-vous cette histoire du soufi qui arrive à la porte du Paradis tout étonné de se trouver là? «Pourquoi serais-je convié à fouler l'herbe de ce jardin?» se demande-t-il. Est-il là parce qu'il a beaucoup prié? «Non, ce n'est pas pour cela» répond le portier. Est-il là parce qu'il a beaucoup jeûné? « Mais non, il n'est pas question de ça." - "Alors pourquoi est-ce que je suis là? ", insiste le soufiste. «Une nuit d'hiver, à Bagdad, il faisait très froid, et tu as recueilli une petite chatte perdue et tu l'as réchauffée dans ton manteau ».
L'Islam ne se réduit pas à cela mais c'est aussi cela
Je lis de Théodore Monod, Révérence à la vie
J'aime cet homme, il est un maître à penser pour moi. Et ce livre, une petite bible!
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