J'adore cette photo un peu floue. Elle me rappelle ton beau visage d'enfant
J'étais si heureuse et énervée que j'en ai raté mes crêpes croustillantes! Je sais très bien l'erreur que j'ai faite, je sais aussi que je ne la referai plus. Je palpite encore dans un mode de déception en écrivant ces lignes. Je me console avec le gâteau aux dattes, tu l'as vraiment aimé. Quand même, je célébrais ton anniversaire!!!
Cher fils, un étrange sentiment de complétude m'habite. C'est une joie très douce de te voir aller et venir dans la maison, de remettre d'aplomb toutes les errances de mon ordi, de m'écouter avec intensité te raconter la dernière et fabuleuse joute de hockey de David etc...
J'ai lu aujourd'hui, une page intéressante dans le livre Jean Genet, menteur sublime de Tahar Jelloun:
Propos entre Genet et Jelloun:
Genet - "J'étais dans mon coin et je t'observais avec tes parents. J'étais subjugué par le regard que posait ta mère sur toi. Je ne sais pas si tu en es conscient, mais ce regard-là, cette attention gratuite, est une bénédiction, je ne dirai pas de Dieu, mais une bénédiction de la vie. C'est émouvant..."
Genet n'avait pas connu sa mère. Il n'avait pas de famille.
Genet n'avait pas connu sa mère. Il n'avait pas de famille.
Jelloun - "Ma mère... Parfois j'étais gêné, embarrassé, mais avec le temps j'ai compris à quel point cet amour m'a aidé à me construire.''
Mes enfants connaissent ce regard, celui qui a une intensité particulière, et qui les embarrasse également parfois. C'est un regard ému, consciemment porteur... de tendresse et de bénédictions. Un regard de mère...
Que cet âge nouveau te rende encore plus heureux!
- Tahar Ben Jelloun:Écrivain franco-marocain connu depuis son prix Goncourt en 1987, pour son livre La nuit sacrée et son engagement contre le racisme en France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire