samedi 26 février 2011

Le charmeur de serpents, Lucien Bouchard

Aujourd'hui, j'ai lu dans le Devoir, un article de Michel David: Le charmeur de serpents. L'expression est de l'ancien député de Terrebonne, Yves Blais, qui ajoutait: "On a tous l'air d'une gang de serpents dans nos cruches". C'était quelques semaines après que Lucien Bouchard eut succédé à Jacques Parizeau. Image saisissante!

Michel David continue: "Le charmeur a démontré qu'il savait encore jouer admirablement de la flûte."

On a, à peu près tous, aimé d'amour Lucien Bouchard qui fut, un temps, un porteur d'espoir pour mener à bon port notre désir d'indépendance. Il a quitté le Parti Québécois en claquant les portes. Et le voilà qui réapparaît pour faire la promotion de l'exploitation du gaz de shiste même s'il n'a aucune expertise en la matière. Alors que le Québec milite en faveur d'un moratoire, Lucien Bouchard joue le jeu de Jean Charest, premier ministre du Québec, "qui a échoué à convaincre la population que cette exploitation est dans son intérêt..." (M.David)

Est-ce que Lucien Bouchard peut penser que son charisme politique est encore agissant? et qu'il peut nous faire oublier tous les dangers environnementaux attestés par de nombreuses analyses et enquêtes? Qu'il puisse marcher secrètement main dans la main et dans les pas de M. Charest, ça, plusieurs le croient.

1 commentaire:

Le blogueur voyageur a dit…

Au Québec, on aime mieux faire confiance aux artistes qu'à Lucien Bouchard. Eux ils connaissent ça, ils ont fait un bon vidéo.

Au lieu de dire "Le Québec veut un moratoire", ça serait mieux de dire : les environnementalistes, les artistes et la presse de gauche veulent un moratoire.

"Le Québec veut un moratoire". C'est pas moi ça, c'est pas les gens que je connais qui sont étouffés dans notre Québec moderne, qui risque de s'effondrer sous ses dettes. Notre Québec supposément terre de solidarité crée présentement une injustice intergénérationnelle inacceptable et totalement non solidaire avec notre système de régie des rentes sous forme de chaîne Ponzi.

Je m'arrête ici, mais je pourrais continuer longtemps sur cette lancée. Quand Le Devoir dit, c'est pas Le Québec dit.

Dominicke