vendredi 12 octobre 2012

Quand une personne disparaît...

"Une personne, quand elle disparaît, laisse toujours une part d'elle-même comme de la poussière sur un tapis. Nous l'inhalons, nous absorbons les vestiges des morts qui ont jalonné les siècles et peut-être bien que cette poussière finit par maculer nos caractères". David Hewson, L'héritage vénitien.


Intéressant cette autre façon de concevoir la pérennité de l'être humain. Mais le mot maculer me saisit. Quand je vois dans un film où dans certains documents d'archives,  des hécatombes de corps tués, les milliers d' Indiens fauchés  sur les terres d'Amérique, cela m'amène à penser que cette poussière est toxique. Que la roue de la violence, à cause du principe de la rémanence, se perpétue sans cesse. Je dois réfléchir au comment, comment ne respirer que le meilleur des êtres humains qui meurent depuis la nuit des temps.


Mimi a écrit :  Comment ne respirer que le meilleur des êtres? Toute une question! Si tu trouves la réponse, n'hésite pas à nous en faire part. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'autres personnes sur terre pour faire cette réflexion. Je suis tellement contente de te connaître chère soeur!

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