vendredi 4 octobre 2013

Gaétan Soucy, un bel être humain...


Gaétan Soucy  1958-2013


Quand les poètes meurent, je suis affligée parce que certains d'entre eux m'accompagnent et au fil des jours me nourrissent d'amour et d'idéaux. Peter O Dabachian nous dit que "pour honorer Gaétan Soucy du mieux que nous le pouvons, ce serait de devenir meilleurs que nous ne le sommes". Son message me parle aussi fort que celui d'un évangile.

Je retiens cette phrase du livre "L'acquittement" de Gaétan Soucy: "La catastrophe essentielle qui fonde la réalité du monde, c'est la mort inéluctable de ceux qu'on aime. À qui prétendrait croire en l'irréalité des choses, il suffirait de rappeler la réalité du deuil." Il disait aussi que l'homme est cet être qui peut et doit faire sens de sa souffrance. Il veillait sur ceux qu'il aimait. Il était tissé de cette fibre-là.

Extrait d'un article écrit par Peter O Dabachian, philosophe.

Son livre, "La petite fille qui aimait trop les allumettes" en nomination pour le prix Renaudot, a été traduit en une vingtaines de langues et l'a rendu célèbre.  Gaétan Soucy était un très aimé professeur de philosophie, un poète écrivain magnifique, un fin connaisseur du Japon et de sa langue mais par dessus tout, c'était un homme bon. Moi aussi, je l'aime!
(à suivre)

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