jeudi 24 octobre 2013

Marcel Légault se compromet courageusement...


Marcel Légault, mathématicien, berger, laïque, phare spirituel


Ne pas perdre coeur. Se cramponner à l'espérance. Parce que le christianisme, dans sa vérité, est irremplaçable. L'Église a besoin d'un redressement sans précédent dans son histoire, une véritable mutation, ... contre laquelle elle se dresse !!! La chrétienté est en train de se décomposer, elle agonise, il y a de toute évidence une faillite de l'Église. Le fossé se creuse toujours davantage entre la vérité chrétienne et le monde contemporain.

Paul est responsable du thème barbare d'une rédemption par effusion de sang humain. Que s'efface  la légende de Jésus prenant congé de la Terre, dans une ascension verticale vers ce "plus haut des cieux", entièrement dénudé de signification, Jésus n'a jamais parlé de l'Ascension. Et que disparaisse aussi, l'invitation faite aux fidèles de déglutir le "corps" du Christ, le corps physique de Jésus dans un fragment de pain azyme préalablement métamorphosé au moyen d'une parole convenue. Et que dire de la descente de Jésus aux enfers, après sa mort... 

Les premiers disciples ont eu le sentiment de pénétrer tout à coup dans la lumière. Les paroles  de Jésus étaient une réponse à l'universelle exigence humaine, à l'espérance  fondamentale de l'homme. Le Nazaréen nous conduit à cette profondeur où l'homme est vraiment homme et rencontre Dieu. Marcel Légault insiste: Travailler, selon ses capacités, en vue de la "mutation" salvatrice du retour aux origines.

Après avoir lu ce texte, Henri Guillmain écrira: Un coup de poing en pleine figure? Oui, mais en même temps, une main qui me prenait le coeur.

En novembre 1990, Marcel Légault est mort "catholique". Le Vatican le détestait...

Je lis Malheureuse Église écrit par Henri Guillemain. (à suivre)

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