mardi 26 avril 2016

Cuba, lieu d'amitié



Samedi

Je me suis levée tôt et j'ai commencé ma journée au bord de la mer. La mer n'avait pas commencé à se parer du bleu des yeux de mes filles. Se baigner dans la mer alors que la mer est juste à soi c'est un feeling qui tient des joies de l'enfance. Nager seule dans une mer d'un bleu-bébé c'est un peu se rappeler l'extrême confort des eaux dans le ventre de la mère. À ce moment-ci, j'étais vraiment heureuse. Et la mer calme avait retrouvé ses couleurs intenses de yeux bleus.
À l'entrée du resto italien, deux femmes m'ont invitée à me joindre à elles. Simplement. Le mystère des rencontres fortuites nous a enveloppées et la joie circulait réconfortante. Pauline et Danielle. Tard dans la soirée, nous sommes allées marcher ensemble au bord de la mer. Nous nous tenions par la main parfois, l'obscurité était assez dense.

Seule, j'y suis retournée une nuit, assise sur les marches de bois de la passerelle. 

La mer, la nuit, c'est autre chose. Le bruit des vagues projette un petit quelque chose qui tient de l'effroi, de l'envoûtement, de l'incantation. Un bruit mystérieux, hypnotique, venu du fond de l'Atlantique charriait avec lui un côté troublant, puissant, dévastateur. Ce bruit me tenait en alerte. Bien en sécurité, j'aime les relents de terreur qu'il charrie, mémoire de tsunami, noyades et pleurs des femmes de marins. Et malgré tout, le ravissement demeure... J'aime la mer!


Dimanche

Le soleil et la chaleur m'accablent un peu. Ce soleil si magnifique me crée une fatigue... bienfaisante. Le patio avec son ombre reposante et son vent doux est le plus accueillant des abris. J'écris, je médite, je lis. Je déménage un fauteuil sur le patio pour un confort très délicieux. Je ressens l'apaisement du coeur qui s'installe. Je suis bien. 







J'aime savoir que sur cette île, des gens que je connais peu me saluent et prennent  plaisir à ma présence. Je suis en gratitude constante!

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