mardi 26 avril 2016

Cuba, une île d'apaisement



Gi à Cuba

Vendredi

J'ai décidé de faire des respirations-méditations, trois minutes trois fois par jour. C'est la respiration de la cohérence cardiaque. Parfois, je pose la main sur mon coeur et laisse pénétrer l'air en moi à travers ma main. Un espace se crée et ma respiration entre dans mon coeur par ma main et y ressort à l'expiration. J'aime ça, ça me fait du bien.

Un tsunami émotionnel nommé Frédérique-Anne m'a mise k.o. Une douleur m'a empoignée, la douleur d'exister. Les larmes coulaient et mouillaient ma blouse. Je n'avais aucune retenue. Je me laissais pleurer sans fin. Jusqu'à la fin du monde. Elle me manque tellement cette enfant. Mais on finit toujours par arrêter de pleurer.  Je me suis mouchée, et j'ai repris mes respirations. Peu à peu, par à- coup, j'ai accueilli l'apaisement.  Une abondante peine s'est écoulée hors de moi. Mais mon corps en garde encore une mémoire. Un point douloureux à l'omoplate, celui de l'agonie, réapparaît;  mal musculaire qui veut sortir hors de moi lui aussi, on dirait.






Je suis allée voir les voiliers sur la mer. La Beauté du monde m'est guérissante. Dans la réalité, je me sens presque constamment en gratitude. La chaleur, le sable d'un blanc crémeux et la mer que j'aime tant me vont bien! La solitude aussi. Et je comprends très bien le côté addick des marins.

Vivement du champagne et de l'eau fraîche!

Je fais vraiment mon possible.....

Aucun commentaire: