dimanche 6 août 2017

Giordano Bruno


Giordano Bruno (1548-1600)
Il fut brûlé vif pour hérésie. Il fut un martyr de la pensée.


Boris Cyrulnik évoque  les conditionnements qui mènent  au terrorisme, à la mort, aux croisades, à l'inquisition, au nazisme, au djiadisme... Je lis  Ivres paradis, bonheurs héroïques
Le terrorisme de l'Église.

L'inquisition en 1600, a envoyé au bûcher Giordano Bruno parce que cet hérétique avait blasphémé contre les Écritures en soutenant que la Terre tournait autour du soleil. Galilée, dix ans plus tard a murmuré à son tour: '' Et pourtant, elle tourne!''. Il a fallu attendre Jean-Paul II en 1992, pour réhabiliter cette théorie que l'on a cru blasphématoire alors qu'elle n'était que scientifique. C'est difficile de dire NON quand on s'oppose au plus grand nombre. C'est dangereux aussi puisqu'on se retrouve dans la position du transgresseur. En disant que la Terre est ronde alors qu'on voit bien qu'elle est plate, on  devient un déviant, un anormal presque. Et quand cette déduction s'oppose aux Écritures, l'affirmation est blasphématoire et celui qui pense ainsi mérite le bûcher. Car il désoriente le groupe et risque même de le détruire en supprimant le sentiment du sacré que l'Église avait mis plusieurs siècles à édifier.

La liberté de penser est une épreuve angoissante puisqu'elle isole et risque de provoquer la haine de ceux qu'on aime encore, malgré les désaccords. La soumission apporte tant de bénéfices affectifs que ça vaut bien un petit renoncement, non?

Je lis de Boris Cyrulnik ''Ivres paradis, bonheurs héroïque''

Quand l'Église réhabilitera-t-elle Giordano Bruno, ce grand homme de science? Avouer ses erreurs c'est évidemment difficile pour le représentant de Dieu sur Terre !

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