Il y a 44 ans, mon père nous quittait. Ses souffrances étaient indicibles. Dans un déni inconscient nous espérions avec une innocence aimante qu'il guérirait. Nous avons toutes et tous mis beaucoup de temps à guérir la blessure de sa disparition.
Parfois des montées de nostalgie m'envahissent, j'aurais tellement aimé qu'il connaisse mes dix petits-enfants mais c'est surtout la qualité tendre de sa présence qui me manque "Ma grande Gi!" qu'il me disait affectueusement.
Je comprends pourquoi il est si difficile d'être athée, la perspective que les âmes se retrouvent est tellement réconfortante...
Je pense encore à toi, papa, donc tu es toujours vivant! SALUT!
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