Mimi, ma soeur, une belle indignée!
J'ÉTAIS LÀ! avec Marie-Héllène, ma soeur Mimi et leur famille, mon frère Gilles, mon amie Suzanne, Christian, au coeur d'une forêt humaine. Des milliers de personnes avec leurs enfants et des pancartes, auréolés d'une émotion d'amour, marchaient pour la Terre et surtout la Terre du Québec.
Gi, Gilles mon frère, Mimi ma soeur, Marie-Héllène, Joé et Pierre
Du haut d'une grue, Fred Pellerin nous a parlé avec des mots vibrants et pénétrants préparant nos coeurs à être puissamment impressionnés par une céleste envolée venue de tous les clochers de l'Ile de Montréal. Beaucoup d'yeux mouillés, les larmes de l'intensité, et nous nous enlacions avec allégresse, comme le jour où le Parti Québécois est entré au pouvoir. Comment le dire mieux!... Et la marche a commencé et je m'imprégnais de la Marche à l'Amour de Miron. Il était là, le poète!
Et dans cette foule, nous avons croisé avec un grand plaisir, le trio Agin. Il y a de ces moments inusités tout à fait formidables!
Même Toutânkhamon nous a honorés de sa présence...
Il faisait plutôt froid, mais de tous les côtés les marcheurs arrivaient, certains déguisés, d'autres jouant du tambour ou de la flûte. Les enfants étaient nombreux à rire et à s'émerveiller alors que nous scandions des slogans...revendicateurs. Il y avait beaucoup de désaveux des politiques des premiers ministres Harper et Charest. "C'est le Jour de la Terre et de l'environnement mais, ce dont on parle ici, c'est surtout un projet collectif, démocratique. C'est au delà des différences et de l'indifférence!" (Fred Pellerin). C'est comme ça pour nous aussi.
Cette journée a été magnifique: des milliers d'intentions de guérison pour la Terre souffrante, des milliers de messages demandant une répartition juste des richesses et un meilleur Québec pour l'avenir de la jeunesse.
"Pour que personne ne nous ignore, crions, crions plus fort!" C'était un des slogans. 300 000 marcheurs ou presque, le scandaient.
Un groupe de femmes porteuses de la voix du peuple des Premières Nations ont fait la marche, elles sont parties le premier avril, de Maliotenam et sont arrivées le vingt avril à Kanesatake. Elles se sont arrêtées à Québec pour dire à Jean Charest que tel quel, le Nord était contre le Plan Nord.
Cette journée a été magnifique: des milliers d'intentions de guérison pour la Terre souffrante, des milliers de messages demandant une répartition juste des richesses et un meilleur Québec pour l'avenir de la jeunesse.
"Pour que personne ne nous ignore, crions, crions plus fort!" C'était un des slogans. 300 000 marcheurs ou presque, le scandaient.
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