Montezuma, divinité préhispanique mexicaine
Henry Miller raconte:
Avec Montezuma, nous retrouvons le lustre et le rayonnement intérieur. Nous retrouvons la splendeur, la magnificence, la beauté, l'imagination, la dignité et la vraie noblesse. L'ambiance éclatante et grandiose où évoluent les dieux. Quel bandit que Cortès! Cortès et Pizarre... ils font saigner nos coeurs de dégoût. Leurs exploits font tomber l'homme au plus bas de la dégradation. Ils demeurent les plus grands vandales de tous les temps.
Nous qui sommes de ce continent, nous, adolescents drogués et hypnotisés par les légendes héroïques des livres d'histoire écrites après la légende sanglante des conquistadors, nous apprenions avec horreur que notre glorieux continent a été violé avec une sauvagerie inhumaine. Une ignoble histoire de soif de richesses et d'ambition. C'est sur la soif de l'or que repose notre empire du Nouveau Monde. Colomb a suivi un rêve mais pas les hommes qui sont venus après lui. Enveloppé des brumes de l'histoire, Colomb nous apparaît aujourd'hui comme un fou tranquille. Il a déclenché malgré lui "l'horreur américaine". Chaque bateau amenait une cargaison nouvelle d'assassins qui dépouillaient, pillaient, violaient, exterminaient les vivants et qui s'abattaient comme des démons incarnés sur la Terre elle-même, la profanant, anéantissant les dieux qui la protégeaient et détruisant jusqu'au dernier vestige de culture et de raffinement.
La rédemption est venu par Cabeza de Vaca.
Le lis Les livres de ma vie de Henry Miller. À suivre...
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