Le roi Arthur était un Celte...

L'homme-cheval

Monstre celtique

 Un héros de pierre

Casque cérémoniel
L'art celte

Les communautés celtiques n'érigeront aucun monument mégalithique. Leur art s'affirmera par de petits objets donnant corps à des représentations fantastiques très particulières de la nature et de leur univers spirituel et religieux. Les druides, l'élite intellectuelle chez les Celtes dirigeront les pratiques religieuses. Leur religion proscrivait les textes écrits.  

Les langues encore vivantes comme le gaélique, le gallois, le breton sont des réminiscences de langues celtiques, jadis parlées aux quatre coins de l'Europe. Les langues se sont transmises sous forme écrite par les moines. Ils mirent par écrit un immense patrimoine de récits épiques, mythologiques et héroïques.

Après la chute de l'Empire romain, les royaumes celtiques s'organiseront dans le but de contenir les assauts des Angles et des Saxons. L'un de leur roi, le célébrissime Arthur, le plus fameux de tous, entre dans la légende. Excalibur, l'épée d'Arthur sillonne les trames des textes médiévaux dont les personnages et leur contenu sont gorgés de sens merveilleux, magiques, fantastiques, plein de forêts enchantées et de prodiges, de guerres, de gloire et d'honneur, de valeurs humaines et d'amour s'installent dans les oeuvres littéraires comme Perceval, Tristan, les cycles du Graal ou de la Table Ronde. Lorsqu'ils entrent dans la culture française et européenne au XIe et XIIe siècle, les légendes celtiques perdent certains éléments surnaturels, surhumains, païens et mythiques qui foisonnaient dans les versions originales pour donner naissance à des romans chevaleresques, à des poèmes épris de vérités historiques.

 Les cultes et les croyances celtes continueront à vivre jusqu'à l'aube du Moyen Age.

Les Celtes de Daniele Vitali