Guy en a marre d'être allongé. Ses douleurs disparaissant avec les narcotiques, il décide d'accepter l'invitation de François et Norma. Nous faisons cap vers la mer, à la playa Jicacal. C'est tout près. Il a raison Guy, nous avons un grand besoin de nous changer les idées et de retrouver un feeling de vacanciers heureux.
En quittant la grande route, nous avions un chemin de terre d'environ 2 milles à parcourir et nous avons mis près de 26 minutes à du 3-4 km heure. Nombreux heurts au dos de Guy et à la voiture, nous commencions à douter du bien-fondé de cette décision. On ne s'habitue guère au mauvais état des routes mexicaines!
Je tenais fermement Guy par le bras et nous avancions à petits pas. Oh! surprise un hamac se balançait sur la grande galerie, face à la mer. Guy s'y est installé, il aime tant les hamacs. Une petite fille adorable, Maria, le regardait et lui faisait des sourires.
La mer était magnifique, une mer à grosses vagues moutonneuses, sous un ciel bleu sans nuages. Ces mots paraissent simplistes mais quand j'ai les pieds dans la mer et que le bruit profond des vagues, venant de si loin, me pénètre de sa longue incantation, les émotions qui m'envahissent sont pleines et vastes et de rares fois, je me sens aussi...grandiose que la mer elle-même. De rares fois ....
Ce resto est particulier. En arrivant, on commande un poisson, un homme va le pêcher, la cuisinère le fait cuire et on nous l'apporte. Nous avons dégusté un pompano, gros poisson doré, cuit et épicé à point, avec une bonne bière froide; un délice! Evidemment, de l'hameçon à l'assiette, le temps est long...mais on était si bien, et la plage si belle... Guy n'a pas regretté. Mais les lendemains ont tapé fort.
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