mardi 29 juillet 2014

Que veulent les femmes?



Daniel Bergner, journaliste d'investigation pour le New-York Times


Sigmund Freud admettait s'être souvent heurté, en matière de sexualié, à un grand mystère: "Que veulent les femmes?" Daniel Bergner a enquêté auprès de nombreux chercheurs à la compréhension de cette énigme, et le résultat de son enquête est RÉVOLUTIONNAIRE et balaie toutes nos certitudes en matière de la sexualité féminine.

L'homme est animal, sa libido le pousse instinctivement vers la quête sexuelle en vue de disséminer ses gènes le plus largement possible. Mais l'idée que la libido féminine est tout aussi avide de jouissance, de sensations et de partenaires bouleverse la conscience masculine. LA FEMME AUSSI EST ANIMALE, et la recherche scientifique dégage quelques vérités sur la réalité de son désir. La femme serait-elle vraiment programmée pour la monogamie, la soumission au mâle, la fidélité, comme semble le souhaiter la société?

Kim Wallen scrute ses guenons, la mémoire occupée par le souvenir des minuscules cages qui déformaient les contacts sexuels entre singes femelles et mâles d'un groupe. Il explique que la monogamie constitue pour les femmes une cage culturelle - une des multiples cages - affaiblissant leur libido. Il commente les recherches sur des centaines de femmes suivies sur une période de quinze années ou plus, leurs relations, la biochimie, le désir sans cesse traqué et enregistré. "Le concept selon lequel la monogamie est  parfaitement adaptée à la libido féminine pourrait s'avérer totalement inexact" conclue-t-il. Non seulement la monogamie ne rend pas justice à la libido féminine mais elle réprime beaucoup plus les femmes que les hommes. Une étude réalisée en Allemagne sur des relations durables, pointe le fait  que le désir des femmes s'évanouit plus rapidement que celui des hommes.

Marta Meana, sexologue, explique: "À l'intérieur des barrières de la fidélité, la chaleur du besoin d'être désirée perd constamment de sa vigueur, non seulement du fait de la baisse progressive d'intérêt de la part du partenaire mais, de manière plus cruciale, parce que la femme se rend compte que son partenaire est pris au piège, qu'il n'a plus à faire de choix, que son désir ne doit plus que la choisir, elle". Marta Meana ne se pose pas en critique de la loyauté du mariage. Mais à peu près un tiers des cas traités, elle n'a pu que recréer un semblant de désir. La perte du désir peut entraîner la perte de l'amour. Elle raconte:  Une des épouses que j'avais rencontrées m'a confié: " C'était comme une séance de gym alors que vous auriez préférer vous plonger dans la lecture  ou dans un bon programme télé. En quittant le gym, chargée d'endorphines, vous étiez contente d'avoir transpiré, même si vous n'aviez pas trop envie d'y retourner le lendemain... ni le surlendemain... ni le jour d'après...".

Je lis Que veulent les femmes? de Daniel Bergner, journaliste pour le New-York Times

Le livre a reçu un accueil dithyrambique lors de sa sortie, provoquant un éditorial alarmiste du Washington Post: La libido des femmes une menace pour la société.     

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