jeudi 17 juillet 2014

Pellan et l'horreur du vide


Le jardin vert


Le jardin bleu



Bambins au jardin

À Paris, Pellan se gave. Il absorbe. Il fouine partout. Il se reconstruit. Sa bourse expire et il décide de rester en France grâce à l'aide de son père. "Il plonge dans la peinture comme dans une piscine", écrira Alain Grandbois qui le rejoint.

À la première exposition de Pellan à Montparnasse, le critique J. Lassaigne, appréhende comme un choc salutaire ses "qualités d'exhubérance et de violence". Il loue cette propension à hausser le ton au-delà d'une norme admise et ce, en autant qu'il puisse par ailleurs se vouer "aux silences". Puis Pellan se tourne vers un certain érotisme. Il rejoint à sa façon l'imaginaire picassien, mais aussi un volet hédoniste caractéristique de l'art français de l'entre-deux-guerre. Et ce, alors même que le ciel se couvre de nuages menaçants.

Il remporte le premier prix de la première grande exposition du Salon d'art mural de Paris. Son talent "robuste" est classé parmi les premiers rangs des artistes de sa génération.


Murale de verre


Graffiti


Fleurs gadget

Les tableaux de Pellan sont d'une valeur décorative exceptionnelle et ils témoignent de son "horreur du vide". La fantastique imagination créatrice de cet artiste n'a pas de limite. (R.V.)


La fillette en rouge


Je lis Pellan, le rêveur éveillé

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