vendredi 27 février 2009

un rêve

J'ai fait un rêve cette nuit. J'avais invité un vieil ami à la maison pour me donner un coup de main, une dizaine d'enfants couraient tout partout en riant et chahutant. Le plaisir était au rendez-vous. Quand cet ami est arrivé je lui ai présenté ma fille: "Voilà, c'est Anne-Emmanuelle!" C'était une adolescente dans mon rêve. Elle était si belle! Et curieusement, elle avait les cheveux longs, châtains et ondulés semblables aux miens. Et parmi les enfants qui couraient , il y avait son fils David , adolescent lui aussi !!!

Tout en étant une personne réelle dans ce rêve, j'étais là aussi comme une conscience en éveil qui regardait la scène.

Il y avait tant d'amour dans mes yeux et mon sourire ! J'ai vu !

Quand je regarde mes enfants avec un certain regard ému et... mouillé, ils disent: " Tiens, Mom qui nous regarde avec ses "yeux de veau"! Et voilà, je les ai vus ces fameux "yeux de veau". Ce sont des yeux d'une tendresse exquise...

Et Anne me regardait et me souriait...

Je me suis réveillée.

Un rêve d'amour... il m'habite encore à ce jour. Je t'aime ma fille, de jour et de nuit!

mercredi 25 février 2009

mardi 24 février 2009

David a 13 ans!




Lettre à David pour ses 13 ans.

David, cher petit coeur,

Je te prends dans mes bras et je te serre très fort.

C'est une période exaltante, l'adolescence. Difficile aussi. Ces âges inquiètent les parents. Comme eux, j'ai une confiance infinie en toi. Parce que tu es un enfant bien aimé. Les expérimentations de cet âge sont parfois hasardeuses mais elles sont nécessaires. Un âge intéressant!

David, mon premier petit-fils... quelle joie que tu sois là avec nous pour vivre ta vie ! Et toujours, je t'aurai à l'oeil du coeur! L'amour que j'ai pour toi existe pour toujours. Je t'aime cher David, sublime joueur de hockey qui sait si bien me faire palpiter de suspense et de plaisir!

Quand tu étais petit, plutôt que Mamigi, tu m'appelais "magi" et je devenais magicienne, je devenais  une terre de " lait et de miel " comme dans la grande prophétie biblique. J'aime que tu m'appelles encore ainsi... Je t'aime David...
Bon anniversaire!

ta "Magie"

lundi 23 février 2009

La playa de Montépio


François nous parlait tout le temps de la magnifique cathédrale de Montepio et il voulait vraiment nous y amener. Bien voilà la surprise ! c'est une toute petite chapelle, dans les mêmes couleurs ocre et orangé que celles de la cathédrale de Catemaco. Un Christ ensanglanté, gisant dans un cercueil vitré, nous accueille presque sur le seuil. L' immense crucifix du petit sanctuaire a ceci de particulier: un tissu de brocart coloré noué aux reins du Christ cache sa nudité. Les fenêtres de la chapelle sans vitres nous révèlent des oeuvres d'art d'une beauté inestimable, la chapelle est bâtie au bord de la mer.

Nous sommes descendus sur une grève rocheuse et curieusement il y avait des soldats partout qui faisaient le guet, épiant constamment la mer du haut d'une muraille. Je crois qu'il s'agissait d'une affaire de drogue venant par des bateaux.

Norma et moi, nous nous sommes baignées même si la mer était froide comme en Gaspésie. La puissance des vagues massait nos jambes vigoureusement. J'entendais les rires de Norma qui se mêlaient au déferlement des vagues qui nous assaillaient parfois brutalement. Nous étions deux gamines qui défiaient avec exaltation, plus grand que soi.

La cathédrale de Catemaco


J'aime entrer dans les églises. Je me sens habitée, recueillie et je retrouve de lointaines émotions liées à mon enfance. La cathédrale de la Vierge del Santa Carmen de Catemaco, est une aire de vie. Les portes sont grandes ouvertes, des oiseaux y volent lentement, des chiens dorment sous les bancs, des personnes viennent prier, s'y reposer, des enfants s'amusent sans turbulence et moi je fais mes respirations de cohérence cardiaque. Un jour, je suis montée dans le dôme visiter la Vierge dans sa loge vitrée, richement vêtue de velours et de brocart tissés de fil d'or; sur le mur, des ex-voto abondent et dans un pieux élan de mexicanité, j'ai confié les enfants de Frédérique-Anne à la Vierge.

J'ai vu une femme en larmes marcher à genoux la longue allée centrale. Émue, je me suis jointe à ses intentions pour que ses voeux se réalisent.

Chaque fois que nous allons marcher sur le Malecon, nous repérons les deux grandes tours de la cathédrale et nous nous y arrêtons, simplement parce que nous y sommes bien.

dimanche 22 février 2009

Acayucan

Guy est resté à l'ombre avec un livre. Le soleil éclaboussait sa lumière partout. Norma et moi, sommes allées visiter cette petite ville. Dans une friperie, j'ai acheté un chandail à Guy: il ne s'était apporté que 3 chemises et une paire de pantalons pour 3 mois de voyage !!!
Nous sommes entrées dans une très belle l'église, il y avait une messe. La piété des Mexicains est exubérante, ils aiment les processions; il y a des Vierge à l'enfant, avec lampions et fleurs même dans les restaurants.

La vie foisonnait. Partout, de beaux étals de fruits et de légumes étranges. Les femmes avec une démarche de reine, portaient des paniers débordant de fruits sur leur tête. J'ai goûté les fameuses tranches de bananes frites...hum!

Quand nous sommes revenues, Guy dansait dans la rue avec de magnifiques mexicaines, un sourire béat aux lèvres et le pied léger. Le temps ne lui avait pas paru long du tout !!!

samedi 21 février 2009

Un homme qui avait faim

Nous étions assis sur un long tronc d'arbre, et nous mangions notre lunch en regardant la mer. Un homme mexicain s'est assis près de moi, sans rien dire. Je divisais mon orange en morceaux, il me regardait intensément. Cet homme avait faim. Je lui donnais un morceau d'orange et je mangeais l'autre. Ma papaye était en lanières pour Guy et moi. Je lui en donnais un morceau et je mangeais l'autre. J'avais des raisins, nous les avons mangés ensemble. J'ai cassé l'écale de mon oeuf dur, j'ai salé l'oeuf et j'ai commencé à le manger. Je ne lui en pas donné. Je me le suis reproché. C'est bêtement une question d'hygiène qui m'a retenue. L'homme a dit "gracias" et il est reparti comme il était arrivé, silencieusement. Je me suis dit que pour lui, la question d'hygiène n'était peut-être pas une vraie question s'il avait encore faim.... J'ai encore beaucoup à apprendre du Mexique ! Je pense souvent à cet homme ....

 

Une danse sur le Malecon

Aujourd'hui, j'ai vécu une joie juteuse. Un orchestre jouait sur le Malecon. J'ai esquissé quelques pas de danse, plutôt discrets mais enjoués. La musique mexicaine est si ensorcelante! Et voici que de belles jeunes filles sont venues vers nous et nous ont invités à danser dans leurs pas. Le ciel était couvert et hésitait à nous pleuvoir dessus, alors nous dansions, nous dansions avec cette belle jeunesse. Nous étions pleins d'une vigueur heureuse. Quand la musique s'est tue, elles nous ont embrassés et sur un pas de danse insouciant, elles nous ont quittés. Ce fut un moment d'enchantement ! Des créatrices de soleil !

vendredi 20 février 2009

Les 3 arbres aux aigrettes



À la tombée du jour, nous allons voir le soleil se donner en spectacle sur la Laguna Catemaco. Puis, suit l'heure des aigrettes. Nous nous installons sur un banc public et nous les regardons converger vers les 3 arbres à aigrettes. Dans un tintamarre inouï, elles se choisissent une branche pour dormir en chahutant allègrement. Les oiseaux blancs s'immobilisent petit à petit, la clameur s'amenuise et sous la lumière des lampadaires, des centaines de boules blanches illuminent doucement les arbres. Elles dorment. C'est un spectacle de toute beauté!

la fête de françois

Nous sommes allés frapper à la casita de nos voisins, Guy avec une bouteille de vin et moi avec un petit lampion dans le creux de mes mains. En chantant du Vigneault évidemment! Recueillis autour de François, nous sous sommes unis en pensée, pour que son voeu se réalise. Et il a soufflé la flamme. Si loin des nôtres, nous nous reconstituons une petite famille on dirait, ici à Catemaco. C'est bon!

mercredi 18 février 2009

la piscine



Aujourd'hui, 20 février, je me suis baignée dans la piscine. L'arbre aux fleurs roses laisse tomber ses pétales un à un dans la piscine. J'ai nagé alors qu'une centaine de fleurs flottaient tout autour de moi. Divin!

Marie-Héllène, Denis et Joé










Je pense que ces 2 adultes auront réussi un passage de vie difficile. Ils ne sont plus conjoints mais ils sont encore parents et amis.
Joé, 9 ans : " Maman, maintenant que vous êtes séparés, on dirait que j'aime mieux mon papa qu'avant, même autant que toi! "

Marie-Héllène est émue. ce fils venu des terres lointaines en plus d'être intelligent, il a l'intelligence du coeur. Elle est fière de son fils! et moi, de mon petit-fils! Tu sais Jojo, je continue d'aimer ton papa.... Petit bonhomme, je te mets une autre étoile dans ton Livre de vie!

dimanche 15 février 2009

Aller à la mer par le chemin de terre


Plutôt que le bateau, nous osons prendre l'auto. Elle a failli y passer!

Nous avons traversé des trous creux, des bosses énormes, des topès, des rocs dissimulés, des souches, des roches, des chiens dormant sur la route... il n'y a rien à l'américaine ici, nous sommes dans le Mexique profond. Nous avons mis une heure 10 minutes pour parcourir une distance de 7 km. Ce que la mer se fait désirer!

Elle était magnifique ! comment se fait-il qu'ayant toujours vécu dans une plaine très loin de la mer, elle me soit à ce point d'une si poignante réalité. Ses eaux étaient chaudes et moutonneuses à souhait. Je me suis baignée. Une fois rentrée dans l'eau jusqu'à la taille, j'ai buté sur une dune de sable et j'ai marché sur cette dune, je glissais plutôt car je n'avais plus d'eau qu'à hauteur de chevilles. J'étais loin du bord et des vagues puissantes venaient mourir à mes pieds dans des gerbes de lumière.

Une auto blanche s'est approchée lentement sur la plage, vers le bord de la mer et la mer a tenté de l'avaler. Une dizaine de personnes ont sué sang et eau pour la sortir de là. Ils ont réussi!

Pour ce qui est de nous, l'auto pour aller au bord de la mer, nenni! Ce sera le bateau, toujours!






Aller à la mer par la Barra


Le temps était magnifique et de voir enfin la mer nous contentait profondément. Nous sommes venus à la mer par une petite rivière : la Barra. Un espèce de bayou avec crocodiles semble-t-il et des crabes rouges qui couraient partout sur les rives et des arbres gigantesques avec de spectaculaires racines hors terre. Nous avancions lentement dans un épais tunnel végétal; tout était beau d'une beauté insolite presque inquiétante. Et tout à coup ... la mer! C'est le plus beau des spectacles. Et... nous étions seuls sur une plage à perte de vue. Enfin, du vrai sable et non ce résidus volcanique noir et salissant qui recouvre le sol de Catemaco. La mer crée un effet de dépendance et nous le constatons quand elle nous manque brusquement en plein hiver. Une intense satisfaction nous envahit et cette émotion summerge notre âme avant même qu'elle ne vienne mouiller nos pieds. La mer s'offre à nous dans une splendeur généreuse. Nous savons bien que ces moments en appelleront d'autres, inéluctablement. La mer, si proche mais si difficile d'accès à Catemaco...

samedi 14 février 2009

Marie, une championne!

Une belle lettre de Marie:

"Je veux partager avec vous cette merveilleuse lettre que j'ai reçue de mon boss. Il n'y a plus de doute dans mon esprit, je sais que je suis bonne! "
Marie-Héllène est coordinatrice de la gestion de l'information en Montérégie.
Son année de probation s'achève dans les couleurs de l'arc-en-ciel. " L'enthousiasme soulevée par la candidate auprès du comité de sélection demeure entier après une première année en poste.... Elle a démontré un leadership à l'échelle provinciale... sa gestion est ordonnée et pleine de sensibilité.... etc...etc..." Une majestueuse gerbe de louanges.

Et je me suis sentie comme au centre culturel alors qu'elle était adolescente et qu'elle avait joué d'une façon magistrale un solo de trombone. Poussée par l'émotion, je m'étais levée et j'avais crié: C'EST MA FILLE!
Chère Marie, ma fille, j'ai été fière de toi tellement souvent dans ma vie! Merci de m'émerveiller encore....

vendredi 13 février 2009

Rose


Le premier cadeau de Rose: elle est née juste avant que je parte pour le Mexique! Je l'ai donc vue la petite Rose dans les bras amoureux de sa maman, sous le regard ravi de son papa.

Marie-Héllène m'a téléphonée, en début de nuit. Elle partait pour l'hôpital avec Lou-Hélène. Alors, je me suis levée, j'ai allumé une chandelle pour que l'enfant symboliquement voit la lumière d'arrivée, le phare dans la nuit. Et je me suis mise en état de vigie, le regard fixé sur la chandelle qui crépitait avec effervescence. Une petite fille nous choississait pour l'aimer et l'accompagner dans son aventure terrestre. Nous sommes maintenant de tout coeur impliqués dans ce destin.

Une fois de plus, me voilà émue devant ce mystère de la vie et frémissante comme la petite flamme qui oscille vivement, avec entêtement. Si cette flamme est à la mesure de la vivacité de cette enfant, elle nous fera vivre la vie avec une intensité impétueuse.
Cette enfant sait depuis longtemps quelle maman extraordinaire elle s'est choisie! Nous le savons aussi!
Au petit matin, à l'aurore, Rose naissait.

J'ai demandé aux parents une grande faveur, une faveur à teneur de mystère.
"Voulez-vous que je sois la grand-mère de Rose?" - "OUI!"
Et me voilà avec 10 petis-enfants. Les richesses déversées dans ma vie m'émeuvent!

Quand Marie-Héllène m'a demandé d'adopter sa meilleure amie, j'ignorais qu'en acceptant cette merveilleuse jeune femme dans ma famille, j'aurais en plus, un jour, un cadeau de taille... une petite fille appelée Rose....

Merci, la Vie!

dimanche 8 février 2009

la fête des Verseaux


Et moi, je suis très loin et un peu triste, car ici , depuis quelques jours, il fait froid et humide, c'est l'hiver même au Mexique.... et je supporte plutôt mal cette humidité qui rend molles les pages de mon livre et nos vêtements, inconfortables. Trois de mes enfants changent d'âge, et c'est la fête chez Marie-Héllène! Et je ressens un gros creux d'ennui, de ceux-là qui empoignent la gorge. Mais la vie est ici aussi. La vie est là, partout où je suis. Alors nous célébrons, nous sommes ici et avec eux. Nous portons un toast à leur santé et à leur bonheur. Dominicke a 42 ans, les jumelles, Anne-Emmanuelle et Frédérique-Anne, 38. Bon anniversaire mes p'tits coeurs ! Soyez heureux!



Bravo petit Mathieu

Mathieu


L'opération est réussie. Bébé Matt était content de retourner dans sa maison.

Chaque fois qu'il est malade avec une grosse fièvre, il cesse de marcher. Et voilà qu'il réapprend à marcher pour une 6e fois et il se promène tout partout avec bonheur. Il prend des livres dans le salon et les transporte dans la salle à manger de sorte que la salle à manger est devenue une bibliothèque anarchique. Mais il est heureux cet enfant!
Marie-Héllène a écrit une lettre à Mathieu: ".... quand je pense à toi, je pense à ta belle voix claire et à tes éclats de rire merveilleux et aussi à tes cheveux de plume qui sont si beaux. Dans mon coeur et dans ma tête, tu es un champion, un exemple de joie de vivre. Je ne ressens ni pitié ni découragement, tu vas passer à travers toutes les épreuves que la vie va mettre sur ton chemin, une à la fois... Je t'aime et je suis chanceuse de t'avoir comme neveu......"
Nous aimons ce petit bonhomme !

jeudi 5 février 2009

Nanciyaga et la chamane

la cabane sacrée de la chamane

Nanciyaga est un petit village mexicain sur les rives du lac Catemaco. Nous décidons de vivre une expérience insolite: une " lympia". C'est une sorte de nettoyage des corps subtils, nettoyage des "démons" nous dit-on. Les hommes aiment penser que seules les femmes ont des démons, et ils décident ... de nous attendre au pied de la montagne.

C'est un rituel qui ressemble à ceux des Amérindiens. Je le reconnais. Nous montons dans la montagne vers la cabane de la chamane. La chamane prend un oeuf, symbole de vie, et avec cet oeuf en main, elle fait des petits mouvements circulaires sur mes cheveux, mon visage mes bras et mon ventre, psalmodiant sans cesse des prières en espagnol, prières à la Vierge surtout. Puis, elle a fait sur moi de grands et petits signes de croix. Ses yeux sont d'un noir profond et tout son être  d'une intensité palpable. De grands frissons me courent dans le dos.

Puis, elle a pris un bouquet de feuilles sacrées, reliées comme un balai, de la sauge peut-être, comme nos Amérindiens et elle m'a balayée du centre du corps vers l'extérieur. Comme on bouge les branches du pommier en tapant dessus pour faire tomber des pommes récalcitrantes, elle m'a fouettée très doucement avec son balai de palmes ou autres, comme pour décoller des émotions parasitaires qui s'agrippaient à mon corps... étrange... j'étais sans pensées, attentive et en grande sensibilité. Puis, elle a mis de l'huile dans ses mains et elle les a déposées un moment sur ma tête, mes yeux, mes oreilles, mon coeur et mes mains. Ça sentait bon ! Finalement, elle a plongé ses mains dans un bol en verre, plein d'eau fraîche et elle a aspergé mon visage et le devant de mon corps sans jamais cesser de prier. À vrai dire, j'étais émue. Spirituellement émue. Voilà, c'était fini ! Le travail était fait....

La mer et bébé Mathieu

La mer est si belle, si grandiose. Je suis là, et je la regarde émerveillée. Et je pense à Mathieu, petit bonhomme né avec un système immunitaire inapproprié et qui fait tellement son possible dans la vie. C'est jour d'opération pour lui. La distance est un leurre, mon coeur est avec lui, et dans ce coeur, toute la puissance généreuse de la mer pour l'aider! Et je contemple cette formidable force bleue qui s'avance vers moi et puis qui recule inlassablement avec magnificence.

Nous sommes tous interreliés, les humains et la mer, et la terre et les bêtes et le ciel tout entier.

Buena suerte bébé Matt!

lettre à Frédérique-Anne


Ma chère fille, je pense à toi vraiment beaucoup. Je te porte en bandouillère lovée contre mon coeur, dans un petit nid de lumière. Tu sais, ce que tu es pour moi, c'est ce que sont William et Mathieu pour toi; c'est puissant!

Voilà un temps spécial où les besoins sont grands. Je prends soin de toi à ma façon, dans l'invisible. Je suis si loin de vous...mais je suis près de toi comme un ange. Mathieu ne sera opéré que vendredi, encore des jours de souffrances pour ce petit mais ce temps de peine s'achève. Tout ira bien.

Toi, toi, tu me rassures. Je te sais vivante, forte, persévérante pour le bien-être des deux petits frères. Il me semble que je me reconnais un peu en toi... nous aimons tellement nos enfants!

Je t'aime, ma fille
ta Mom, Gi xxx

la cohérence cardiaque


Message de mes enfants


" Chère Mom, nous sommes avec toi. Nous avons fait des respirations de cohérence cardiaque en pensant à toi. Voici ce que ça donne. Inutile de te dire que nous avons ri de bon coeur! "
Marie-Héllène

Et voilà, ils m'aiment!

Il s'agit du livre Maigrir par la cohérence cardiaque. Ce programme de respirations dure 9 semaines, presque tout le temps de notre séjour. Nous faisons ces exercices 3 minutes, 3 fois par jour. Facile! Nous faisons ça ensemble, c'est bon !

Je me mets dans la " position de la dignité " et je respire d'une façon consciente. Je deviens une montagne qui respire et s'étire, la tête dans les nuages, dans l'attention de ce qui se passe dans mon corps. Et je dessine dans mon calepin, les courbes de mes respirations, les yeux fermés. Nous avons 20 000 pensées par jour. 3 minutes, 3 fois par jour sans pensées, c'est un beau défi !

Notre deuxième respiration de la journée, nous la faisons souvent à la cathédrale de Catemaco, lors de notre ballade quotidienne.

La 2e semaine, nous quittons le papier et nous essayons de faire 18 respirations dans chaque 3 minutes. Nous nous chronométrons l'un l'autre. Nous nous remplissons de toutes les forces vives de l'Univers et rejetons les émotions négatives.

La 3e semaine, Guy a lâché. C'est trop pour lui de respirer la main sur le coeur en imaginant un trou dans sa main pour laisser l'air entrer et sortir par ce trou, surtout dans la cathédrale. Moi, j'aime faire ce que je veux alors je le fais en toute quiétude. La précision s'installe, 6 respirations par minute.

J'ai remarqué que la posture de mon corps change. Inconsciemment quand je marche je prends la position de la dignité et mon dos est plus droit et mes épaules moins courbées. Voilà, nous en sommes là !

mercredi 4 février 2009

réponse à Laura : les "esprits"

Laura,
Parce que nous avons un corps physique, nous avons une force insoupconnée. Nous sommes plus forts qu'une entité dépouillée de son corps physique, plus fort qu'un esprit donc. Beaucoup d'entités ne rejoignent pas immédiatement la Grande Lumière, elles rôdent autour des humains. Elles sont en nostalgie du corps humain vivant. Certaines semblent rendre service mais ce n'est souvent qu'un leurre. Quelle est l'utilité pour vous Laura, de connaître à l'avance la fin de vie des gens? Vous vivez de l'impuissance, de l'anxiété et probablement du discrédit.
Fort de cette connaissance, quand vous sentirez la présence de ces entités, prenez une bonne respiration et dans un grand cri, dites : DEHORS!... et, ouvrez une fenêtre ou une porte.
Soyez sûre que si un voyant était présent près de vous, il pourrait vous raconter leur vitesse d'exécution et la soumission apeurée de leur comportement. Vous êtes plus puissante que ces âmes errantes à cause de la masse dense et lumineuse de votre corps physique. Prenez-en bien soin, c'est un allié! Merci de votre confiance, Gi

mardi 3 février 2009

le Mexique


L'an dernier en Tunisie, nous avons fait la connaissance d'un couple qui habitait la même ville que nous. Nous ne nous connaissions pas. Étrange amitié qui s'est tissée tout d'abord en terre africaine puis qui s'est approfondie ici, à Catemaco au Mexique: François et Norma. Nous refaisons ensemble un bout de vie: 3 mois.


Et le goût de rédiger une chronique de ces temps de vie est monté en moi, suite à un petit mot de Micheline, une compagne du voyage en Tunisie. J'aime ces petits signes de vie, ces petits coups de pouce qui ouvrent un espace tonifiant à ma créativité. À suivre....