Le temps était magnifique et de voir enfin la mer nous contentait profondément. Nous sommes venus à la mer par une petite rivière : la Barra. Un espèce de bayou avec crocodiles semble-t-il et des crabes rouges qui couraient partout sur les rives et des arbres gigantesques avec de spectaculaires racines hors terre. Nous avancions lentement dans un épais tunnel végétal; tout était beau d'une beauté insolite presque inquiétante. Et tout à coup ... la mer! C'est le plus beau des spectacles. Et... nous étions seuls sur une plage à perte de vue. Enfin, du vrai sable et non ce résidus volcanique noir et salissant qui recouvre le sol de Catemaco. La mer crée un effet de dépendance et nous le constatons quand elle nous manque brusquement en plein hiver. Une intense satisfaction nous envahit et cette émotion summerge notre âme avant même qu'elle ne vienne mouiller nos pieds. La mer s'offre à nous dans une splendeur généreuse. Nous savons bien que ces moments en appelleront d'autres, inéluctablement. La mer, si proche mais si difficile d'accès à Catemaco...
dimanche 15 février 2009
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