Plutôt que le bateau, nous osons prendre l'auto. Elle a failli y passer!
Nous avons traversé des trous creux, des bosses énormes, des topès, des rocs dissimulés, des souches, des roches, des chiens dormant sur la route... il n'y a rien à l'américaine ici, nous sommes dans le Mexique profond. Nous avons mis une heure 10 minutes pour parcourir une distance de 7 km. Ce que la mer se fait désirer!
Elle était magnifique ! comment se fait-il qu'ayant toujours vécu dans une plaine très loin de la mer, elle me soit à ce point d'une si poignante réalité. Ses eaux étaient chaudes et moutonneuses à souhait. Je me suis baignée. Une fois rentrée dans l'eau jusqu'à la taille, j'ai buté sur une dune de sable et j'ai marché sur cette dune, je glissais plutôt car je n'avais plus d'eau qu'à hauteur de chevilles. J'étais loin du bord et des vagues puissantes venaient mourir à mes pieds dans des gerbes de lumière.
Une auto blanche s'est approchée lentement sur la plage, vers le bord de la mer et la mer a tenté de l'avaler. Une dizaine de personnes ont sué sang et eau pour la sortir de là. Ils ont réussi!
Pour ce qui est de nous, l'auto pour aller au bord de la mer, nenni! Ce sera le bateau, toujours!
1 commentaire:
J'ai été contente de partager le Mexique avec toi, le temps d'une semaine. Cancun (nid de serpents) fut acceuillante pour moi et énergisante. Les pyramides m'ont ébahie... Bref, je te laisse le soleil du Mexique pour entreprendre ma nouvelle aventure a St-HyacintheÀ bientôt, tu me manques,
Carmen
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