vendredi 13 novembre 2009

Lettre de Dominicke

Pour moi, Pierre Falardeau c'est le symbole d'une génération désillusionnée. Je n'ai pas vécu la crise d'octobre, je n'ai pas été opprimé par les anglais, j'ai des clients de toutes les provinces, je les respecte et ils me respectent. Cet ennemi imaginaire anglais qui nous veut du mal, ça ne me rejoint pas, je laisse ça au PQ et au bloc Québécois.


Je vis dans un endroit ou j'ai tous les outils en main pour bien réussir ma vie et être heureux, via internet j'ai accès à la terre entière, je suis très peu touché par la notion de la langue et de la culture québécoise. Un de mes souhaits pour mes filles est qu'elles soient libres et qu'elles aient accès au monde entier. Pour ça je souhaite qu'elles parlent un anglais impeccable, et qu'elles aient un métier ou une profession qui soit en demande partout. Être vraiment libre ça veut dire, que tu peux choisir où tu vas demeurer sur la planète terre.

Je suis peut-être égoïste, mais je ne peux pas me mobiliser pour quelque chose qui ne me touche pas. Je respecte quand même vos combats et votre passion d'un pays, mais ce n'est pas la mienne. Moi j'aurais serré la main du prince Charles, et je suis capable de comprendre que tu ne l'aies pas fait en te disant que tu n'es pas une colonisée qui serre la main de son conquérant. J'ai vraiment hâte que l'on passe à autre chose.

PS j'ai décidé à la dernière minute de ne pas placer mon commentaire sur ton blogue, en sachant qu'on est en désaccord sur ce point.

Dom


Aucun commentaire: