mercredi 18 septembre 2013

La fête de la Grande Gaîté



J'ai cloué mon pareo sur le mur du garage...  magnifique!


Julia, Marie-héllène, et Jeannie en train de perdre une dent de lait


Un millier de pommes rougissaient le pommier. C'était le signal de la rencontre familiale de fin d'été. Je donne un nom à cette fête. Cette année, j'ai choisi un nom qui fait du bien: la Fête de la Grande Gaîté. J'ai décoré le pommier de guirlandes et de ballons, j'ai acheté des douzaines de maïs, fait cuire un jambon et un gâteau. J'étais dans une fébrilité jubilatoire.

Autour de la table, les parents appellent les enfants éparpillés, le calme se fait, les mains se joignent pour la grande chaîne de l'énergie et je parle à mes enfants. J'ai un message pour eux: "Mes enfants, j'ai finalement compris que cela sera de plus en plus difficile d'avoir autour de moi, tous mes petits-enfants à ma table. Cette fois-ci, Rosalie, Alice et Stéphanie n'y sont pas, Mimi, Lou-Hélène et la petite Rose non plus. J'ai travaillé cette peine avec entêtement, c'est placé en moi maintenant. Mais sachez bien quand même que le sentiment de plénitude qui m'habite quand vous êtes tous là est ce que je connais de plus délicieux et de plus parfait comme joie".

Puis j'ai dit à Danielle et Lee qui m'ont offert leur Floride, ce printemps-ci : ... et parce que je  vous aime, je vous offre ce que j'ai de plus précieux: un moment de vie avec ma famille. Je me suis adressée à son père, l'invité surprise: ... Et Danielle est facile à aimer, elle est de même essence d'âme que Pierre, son frère adorable. 

Ici, l'amour circule et "les enfants sont les gardiens de l'âme"  dit Zaz dans sa chanson On ira. J'ai le goût de vous réciter la plus sublime poésie que je connaisse. Je les ai regardés intensément, l'un après l'autre avec dans le regard une intense dose d'amour,  et lentement j'ai récité cette si belle litanie: ... Alice, Rosalie, David, Joé, Stéphanie, Michelle, Jeannie, William,  et là, Mathieu tout heureux a regardé William et lui a dit : Elle a dit ton nom, William! émouvant petit bonhomme! et j'ai continué... Mathieu... il est devenu tout intimidé, j'avais dit son nom aussi, Rose et la Julia qui me souriait. Et je joins le nom de Hugues, cet homme de ma famille cosmique, si magnifique, enfin là avec nous. Il avait vingt ans quand je l'ai connu et je n'ai jamais cessé de l'aimer.



Maintenant, j'aimerais bien qu'on se recueille en sachant bien que les absents sont présents et ma pensée rejoint ton ami, Dominicke, ce cher Pierre Lemay, cet autre aimé cosmique...

Et, la finale habituelle...." Soyons attentifs... le bonheur passe!"



Frédérique-Anne, marie-Héllène, moi, Danielle

Mon amie Diane

William

C'est bon manger quand on est est heureux. C'est bon danser une farandole avec les enfants quand on est heureux. C'est bon écouter la singulière musique techno de David et la guitare joyeuse de Dominicke; ça rend encore plus heureux!


William et David


Dominicke à la guitare


                                           
La  Fête de la Grande Gaîté, la bien nommée!

Aucun commentaire: